Dans le désordre, voici les restos où nous avons dépensé nos euros et ce qui nous a impressionnés.

Le K’fé Massaï était très bien, nous y sommes allez à deux reprises. Le rapport qualité-prix y est excellent, mais c’est surtout l’entrée aux St-Jacques qui m’a vraiment bluffé, servi en Tartare, c’était délicieux. Francis a adoré leur Mojito, très bon et bien présenté, les plats de dorade étaient excellents, les serveurs, magnifiques et d’une grande efficacité. Le genre de personnels que l’on retrouve dans les restos haut de gamme. Menu complet pour 29 ou 42 euros, selon le choix (46 et 67$).
Le Tamarin nous avait été chaudement recommandé et fut une grande déception. La déco est digne de hippys de luxe qui colle merveilleusement bien au terme bobo (pour bourgeois bohème). Le style d’ambiance pour les riches qui veulent faire semblant d’être pauvres. Le club sandwich à la langouste que j’avais commandé était plus un gros sandwich aux oeufs, la langouste y étant quasiment totalement absente. Ce fut la seule occasion à St-Barth où je faillis retourner mon plat tellement j’étais insulté de payer 22 euros (35$) pour un oeuf dur entre tranches de pain.
Le Tamarin
Le Sapotillier, une veillée funèbre inoubliable
J’ai dû insister auprès de Francis qui voulait éviter la grosse bouffe française sous la chaleur des Antilles. C’est Camille qui me fournit des munitions en expliquant que le resto venait d’être vendu et que c’était la dernière occasion de découvrir ce merveilleux resto. Et je suis encore tout troublé, l’expérience gustative que je vécus ce soir-là fut une des plus importantes de mon existence. Une entrée de foie gras poilé, suivit ensuite d’un morceau de boeuf d’une tendresse que même mon boucher de père n’a jamais pu me faire gouter, terminé d’une tarte tatin. Menu relativement simple, pour seulement 40 euros (64$), mais d’une efficacité diaboliquement perverse. Les deux cuisiniers (j’adore manger dans un resto à cuisine ouverte), prenait un plaisir évident à leurs activités et à regarder nos réactions à chacune de nos bouchées, trop contents de nous faire découvrir de nouvelles jouissances qu’ils avaient préparées avec soins. D’écrire ces lignes mes faits encore saliver, pour vous dire….
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Le Sereno, chic mais sans plus
C’était le denier resto de notre séjour, une soirée spéciale ayant pour thème la Bretagne (c’est la belle-soeur de ma belle-mère qui serait contente!). L’ambiance était magnifique, le barman Vincent avait même créé un martini spécial pour l’occasion. Chacun des plats était accompagné d’un vin sélectionné par un sommelier qui venait nous en présenter les caractéristiques. Les deux premières entrées ont été très bonne, le vin magnifique. C’est le plat principal qui a été un peu banal par la suite. Nous avons même traumatisé le propriétaire et le sommelier (voir l’ensemble du personnel), refusant de boire le vin rouge à ce moment; Francis n’aime pas le rouge, mon foie n’aime pas les vins fruités. Le désert était simple, mais sans plus. Pour une soirée à 200 euros 320$), on s’attendait à plus. Le souvenir de cette soirée restera quand même dans le plus positif de notre séjour.
Le Sereno
Une mention pour Chez Eddie’s, où nous avons bien aimé les différents poissons servis en fin de repas, mais c’est le petit rhum au gingembre qui m’a le plus plu.
Une autre mention pour le resto de l’Isle de France, repas qui est inclus dans le forfait à 90 euros pour une journée piscine et plage, repas, petit drink énergisant et massage ou soins du visage, au choix. La nourriture n’était pas excellente dans ce resto d’un hôtel 4 étoiles. Je suis plutôt critique, mais on s’étend à un peu plus dans cette catégorie d’hôtel. Faut dire que leur forfait « pour pauvresse » nous limite à un menu particulier. Dommage, car le seul souvenir gustatif qui me reste de ce restaurant est une mousse au chocolat chaude, proposée la première journée, mousse qui ne figurait pas sur ce fameux menu. C’est Bernadette qui me dira que je n’ai que ce que je mérite, à vouloir faire riche sans en avoir les moyens! 🙂 Le personnel était très gentil, mais c’est le seul endroit où mon accent québécois ne semblait pas vraiment compris. Utiliser l’anglais comme langue d’échange aurait sans doute facilité les choses auprès des ces Français un peu limités. Un peu triste comme situation.
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Le bar de l’oubli était notre reperds secret (big secret, c’est le gros bar en rouge au centre de Gustavia!) J’ai bien aimé son côté chicos assumé, ces gros casseaux de frites et sa bière cheap! C’est juste en face du Select, un resto-bar où la bière n’est vraiment pas chère, mais où vous avez l’impression de faire un pique-nique de minable. Je ne comprends pas! J’ai même piqué une crise, la seule fois où on y est allé, le vent ayant fait chuter les enveloppes de ketchup sur mon étalon en lin blanc! Retour donc par la suite à son compétiteur d’en face et son ketchup en pot!
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Je ne citerais pas les autres trucs où nous avons bouffé, c’est sans intérêt. Je ne reparlerais pas non plus des petites bouffes improvisées dans le micro-ondes de l’Hôtel, Francis en a déjà parlé dans son billet. Mais c’est souvent dans l’instantanéité de ces petits gueuletons que nous avons trouvé le plus grand plaisir.
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PS: la playlist officielle de nos vacances part III (finale) : Peter Gabriel « Sledgehammer », Charlie Winston « In your hands », Tears for Fears « Shout », Bee Gees « You should be dancing », Jenifer « Au soleil », Claude François « Magnolias for ever », The Black eyed Peas « Boom boom pow », Madonna « Celebration (Oakenfold 12 inch Dub) ».
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