Cher Bernadette Soubirou,
Comme vos conseils me manquent dans cette contrée pour le moins sophistiquée. Hier, mon Duduc de Plessis et moi sommes allez explorer le fief de St-Jean, havre de beauté tropicale et de jetset sélect.

La plage était magnifique. Nous nous sommes baladé à pieds du micro aéroport de St-Jean à l’Eden Rock, le fabuleux hôtel où les Rockefeller venaient passer leurs vacances.
Bernadette, vous devriez voir les transats. Laissez moi vous dire que la richesse à ses avantages. Des coussins d’une épaisseur quasi vulgaire, vous avez même accès à un lit à baldaquin directement sur la plage. Tout le raffinement extravagant que vous aimez, base même de l’éducation que vous m’avez offerte.
Malheureusement, votre disciple n’ayant pas la fortune des princes de l’antiquité, nous avons du nous contenter d’un transat de nouveau riche, parvenu à souhait. Je vous imaginais à mes côtés commentant tout un chacun sur leur manque de style, de raffinement et d’élégance. Je ne vous surprendrais pas en vous disant que les habitants de la France peuvent tomber aussi bas que nos cousins d’Amérique. L’argent ne fait pas le bonheur, ni l’éducation.
Demain nous explorerons les montagnes et les différentes plages de St-Barth, une expédition à haut risque qui me créera sans doute certains vertiges mais que j’affronterais avec bravoure, digne élève inspiré par votre courage.
Sur ce, très chère Bernadette, je vous embrasse bien profond.
Votre ami, Yannick, duquette de Plessis

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