L’empire contre-attaque

À chaque événement gai d’importance, vous pouvez compter sur la participation de M. Lizotte. Je reproduis ici une partie d’un communiqué de presse invitant les gens à un point de presse publié peu avant l’ouverture des Out Games montréalais. « A l’attention du directeur de l’information et du responsable des affectations: Convocation de presse – Invitation aux médias – Lancement, à quelques heures des OutGames, du livre : « L’homosexualité : les mythes et les faits »

MONTREAL, le 21 juillet /CNW Telbec/ – Michel Lizotte, journaliste vulgarisateur et commentateur montréalais, invite les représentants des médias à un point de presse au cours duquel il présentera un guide d’information spécialement conçu pour les journalistes qui couvriront les OutGames. Naît-on homosexuel? Le devient-on? Peut-on en sortir? L’homosexualité, est-ce être sexuellement gaucher plutôt que droitier? »

Je n’y étais pas. Mais j’imagine bien que les journalistes qui se sont présentés à cette conférence ont eu droit au même discours que celui que j’avais entendu. Non, je ne peux pas taxer M. Lizotte d’homophobe. Cependant, je crois que les propos qu’il tient, le raisonnement qu’il expose en est un qui peut mener une personne à l’homophobie.

La loi naturelle qui est à la base de ce raisonnement a, au sujet de l’homosexualité, une prémisse basée sur une normalité biologique (complémentarité pénis-vagin) et une normalité statistique qui ne vont pas au-delà de cette norme. En bref, le point de départ de cette « Loi ? » pourrait se résumer en une phrase simple mais qui mène à bien des extrapolations : la vie engendre la vie.

« L’ordre naturel quant à l’exercice de la faculté sexuelle s’exprime d’abord par la différenciation des sexes et par leur complémentarité. L’ordre de la nature au plan sexuel est en quelque sorte écrit par l’auteur même de la nature dans l’organisme masculin et féminin. Ce qui fait un homme et ce qui fait une femme est d’abord et avant tout une réalité physique et organique. L’individu humain vient au monde comme un être sexué, de sexe masculin ou féminin. S’il arrivait qu’il ne fût pas nettement sexué, c’est-à-dire qu’il eût des propriétés physiques appartenant à l’un et l’autre sexe, nous nous trouverions devant une anomalie de fait extrêmement rare, que l’art médical tenterait sans doute, dans toute la mesure du possible, de corriger. »

Tiré de Loi naturelle et homosexualité

Que nous réplique-t-on lorsqu’on affirme que l’homosexualité est aussi présente chez les animaux ? On sait tous que les animaux ne font pas de choix conscient… on se fait répondre : « Si vous aimez vous comparer aux animaux… » faisant valoir la supériorité de la race humaine parce que celle-ci est dotée d’intelligence. Bref, eux peuvent résumer l’homosexualité au fait d’être gaucher ou droitier… mais parler de la nature dans son ensemble… c’est pas bien. D’ailleurs, à ce propos, on apprend aussi qu’on peut réprimer une pulsion sexuelle et vivre en conformité avec le reste de la société. Donc on a le « choix » de vivre ou non sa pulsion sexuelle.

Ce « choix » est bien reflété dans le Mémoire d’Équité-Famille au comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles. Concernant la « menace » au sujet des unions gaies. Voici ce texte en intégralité. Il est disponible sur ce site J’ajoute ici mes commentaires en italique afin que mes chers lecteurs et lectrices ne confondent pas mes propos à ceux d’Équité-Famille et vice-versa.

Mémoire d’Équité-Famille au comité sénatorial des affaires juridiques et constitutionnelles

DEVRAIT-ON RECONNAÎTRE UN STATUT ÉGAL À UN « MARIAGE » QUI BAFOUE LE DROIT ET LE BIEN DES ENFANTS AU PROFIT DE CELUI DES PERSONNES HOMOSEXUELLES ? DEVRAIT-ON ACCORDER UN STATUT ÉGAL À UN « MARIAGE » QUI, AU LIEU D’ATTESTER LA COMPLÉMENTARITÉ SEXUELLE, LA DÉVALORISE ? DEVRAIT-ON DONNER UN STATUT ÉGAL À UN « MARIAGE » QUI, SYMBOLIQUEMENT, S’OPPOSE À LA VIE ? DEVRAIT-ON RECONNAÎTRE UN STATUT ÉGAL À UN « MARIAGE » QUI PROMEUT LA SÉGRÉGATION SEXUELLE DANS LA SOCIÉTÉ CANADIENNE ? DEVRAIT-ON RECONNAÎTRE UN STATUT ÉGALE À UN « MARIAGE » QUI EMPÊCHERA DES CANADIENS D’ÊTRE TRAITÉS AVEC JUSTICE

Résumé Directeur

Le couple hétérosexuel rend à la société canadienne des services qu’il est seul à pouvoir offrir : 1. Il rend ses participants féconds; On sait que tous les hommes et les femmes sont féconds. Ils forment un couple et hop ! ils sont féconds !!!! L’infécondité n’existe pas. 2. Il donne aux enfants qu’il engendre le maximum de parents naturels.

Oui, bon… mais quand un de tes parents meurt lorsque t’as 2 ans… qu’est-ce que ça donne cet argument devant la fragilité de la vie.

Le couple hétérosexuel harmonieux rend à la société canadienne quatre services supplémentaires qu’il est seul à pouvoir offrir :

(Notez le « harmonieux » ici, donc l’important c’est l’harmonie… je crois que deux hommes et deux femmes peuvent former un couple harmonieux aussi et ainsi rendre service à la société canadienne)

1. Il enrichit radicalement ses participants dans leur humanité;

Je crois que l’enrichissement vient ici de la possibilité d’avoir des enfants. Donc, couples hétéros inféconds… vous ne pourrez être riches dans votre humanité

2. Il fournit aux enfants qu’il éduque des outils plus nombreux pour leur permettre de réussir leur propre intégration harmonieuse dans la société qui, rappelons-le, est composée d’hommes et de femmes;

Les enfants de la DPJ pourraient vous parler longuement de certains de ces outils. Mais bien sûr, eux, ils ne sont pas issus de couples harmonieux ! Des enfants de salauds ? Et effectivement, bonne observation, la société est en effet composée d’hommes et de femmes, je l’avais presque oublié, merci de me le remettre en mémoire.

3. Il encourage les citoyens qui l’observent à cesser de considérer la différence chez l’autre comme un irritant ou une contrainte, mais à la considérer plutôt comme un atout, un trésor précieux, une source d’enrichissement vive et inépuisable ainsi qu’un bien d’une grande utilité pour le couple et pour la société;

Donc, si je suis gay, c’est que je considère nécessairement la femme comme un irritant ou une contrainte. En ayant fait le « choix » d’aller vers une personne du même sexe que moi, je bafoue ce trésor précieux et cela fait de moi un citoyen d’ordre mineur.

4. Il rend la société plus autonome, l’exemptant d’avoir à recourir à l’immigration pour assurer sa croissance ou sa survie, permettant ainsi à l’immigration de jouer un rôle marginal dans cet aspect de la destiné du pays.

Immigrants, restez dans la marge. On a bien voulu de vous parce que notre société ne fait plus d’enfants, mais il semble que bien que vous gonfliez la population du pays, ce n’est vraiment pas souhaitable pour nous. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il y a de pire que d’être immigrant et gay ?

Le couple hétérosexuel harmonieux, lorsque ses participants se marient, rend quatre autres services additionnels et exclusifs à la société canadienne :

1. Les statistiques le prouvent : il offre une plus grande stabilité de vie aux enfants;

Oui on peut claironner les statistiques mais elles sont où? elles viennent d’où? Et surtout, sont-elles discutables ?

2. Il fait la promotion de l’engagement social auprès de ses enfants et des concitoyens. C’est-à-dire qu’il manifeste, qu’il exprime le fait que le mariage n’unit pas seulement l’homme et la femme dans une destiné commune, mais aussi la destiné de ce couple à celle de la société, et vice versa;

Effectivement, le couple gai ne saurait faire la promotion de l’engagement social, en tant que couple, il ne participe pas à la société, qu’il ait des enfants ou non. À ce propos, les gais devraient effectivement êtres exonérés d’impôts.

3. Il permet aux époux de vivre leur union dans une plus grande vérité, faisant éclater au grand jour leur amour, le faisant passer d’un statut intime à un statut public, ce qui les invite à vérifier plus sérieusement, au préalable, le sérieux et les mobiles réels de leur projet de vie conjugale.

Effectivement, les gais étaient incapables de faire éclater leur amour au grand jour. De passer du statut intime à un statut public… ils ne pouvaient pas officialiser leurs unions. Maintenant que la loi est passée… cet argument ne tient plus. 4. Le couple hétérosexuel contribue ainsi à affermir l’unité de la société. C’est-à-dire que le mariage hétérosexuel, lorsqu’il est véhiculé comme une norme sociétale supérieure à toute autre forme de vie commune, contribue à encourager les hommes et les femmes à se rencontrer, à s’apprivoiser, à approfondir et accepter leurs différences et leur complémentarité, mais surtout à éventuellement s’engager l’un envers l’autre d’une manière véritablement ordonnée à leur bonheur ainsi qu’à celui des enfants qu’ils auront peut-être. Or, rendre ses citoyens hommes, femmes et enfants heureux, cela rejaillit directement sur le bien de la société canadienne, fortifiant son unité !

Le couple gai est nécessairement malheureux lorsqu’il voit et se compare au couple hétérosexuel. En ce sens, il devrait nécessairement se sentir inférieur parce que désordonné et désuni. Ce faisant, il devrait être considéré comme une union de seconde zone parcequ’il ne peut être heureux et cela se reflète dans la société ! Qu’en est-il maintenant du couple homosexuel ?

Le couple homosexuel, qu’il soit harmonieux ou non, qu’il soit « marié » ou non, sur la base de son homosexualité, ne rend aucun service particulier à la société canadienne. Au contraire :

1. Il enlise ses participants dans la stérilité;

Personnellement, je me sens très très enlisé par les temps qui courent. Il va peut-être falloir que j’aille passer un test de stérilité ?

2. En unissant des conjoints qui ne sont différents que partiellement (et non pleinement ou radicalement), il n’enrichit l’humanité de ses participants qu’en partie;

Ah, c’est ça, je ne comprenais pas pourquoi je me sentais comme amputé. Non mais c’est vrai, il me manque quelque chose et on dirait que je viens de retrouver cette partie de moi. Un peu comme quand je retrouve une chaussette derrière la lessiveuse et que je suis enfin capable de recomposer la paire !

3. Il favorise chez ses participants la consolidation d’une vision conjugale d’eux-mêmes qui ment, étant en rupture avec ce qu’ils sont dans leur réalité sexuée;

Ah ça, si on considère la sexualité comme de la plomberie, eau chaude-eau froide (pénis-vagin) ok. Mais ma réalité sexuée ne ment pas à ma vision conjugale puisque je forme un couple homosexuel qui a sa propre réalité sexuée. Mais c’est vrai que si je me disais homosexuel et que j’allais faire l’amour à une femme, je crois que je mentirais et à mon union et à ma réalité sexuée.

4. À cause de sa structure hétérophobe, il enseigne symboliquement que l’efficacité et l’enrichissement se trouve dans le fait de faire équipe avec l’être semblable à soi – ce qui est un mensonge – faisant symboliquement la promotion de l’intolérance envers la personne qui est sexuellement différente et complémentaire à soi;

Bon à qui mentir. À moi-même, ou à la femme que j’épouserais s’il m’était réellement possible de réprimer mes pulsions sexuelles ? Le mensonge ici c’est de dire implicitement que le couple gai est hétérophobe. Le couple gai n’a pas peur (phobia) de l’autre sexe, il ne jouit pas avec l’autre sexe.

5. Étant stérile non pas par accident mais par nature, ce couple place les services de l’immigration devant la nécessité de jouer non plus un rôle simplement humanitaire ou complémentaire, mais une fonction dorénavant prioritaire dans la stabilisation ou la croissance de la taille de la société canadienne;

Si, selon les vieux chiffres de Kinsey, on peut affirmer que 10% de la population est homosexuelle, on peut tout aussi bien reporter ce pourcentage à l’ensemble des gens qui travaillent à l’immigration. Donc on peut affirmer que le 90% d’hétérosexuels qui travaillent à l’immigration ne sont vraiment pas au courant du danger qui guette le pays !

6. Ce faisant, le couple homosexuel contribue à morceler la culture et les valeurs fondatrices du pays. Il accélère l’émergence du « pays de minorités» que devient graduellement le Canada, se constituant d’une constellation de cultures disparates qui, au lieu de s’intégrer à la culture dominante, tendent à s’organiser et à s’imposer en ghettos au pays; D’ailleurs, à cet effet, il serait bon d’avoir un couvre-feu et d’interdire tout attroupement de 5 personnes et plus. Téléphonons au maire d’Huntington

7. Il condamne les enfants qui sont placés en son sein à être privé d’un de leurs droits fondamentaux : la présence d’un ou de leur deux parents naturels pour les éduquer et les chérir;

Il y a bien pire pour un enfant. La mort d’un parent par exemple. Doit-on blâmer Dieu? Il y a lieu de se demander si le châtiement de Dieu n’est pas la pire condamnation? non, mais tant qu’à voir la vie en rose!

8. Il donne à connaître aux enfants qui grandissent en son sein des figures parentales postiches, artificielles, synthétiques : des parents mascottes;

Ben quoi, les enfants ils aiment ça les mascottes ???

9. Il prive ainsi ses enfants d’une partie non négligeable des outils qui facilitent la construction de leur identité sexuelle, augmentant les probabilités que leur intégration dans la société canadienne – composée d’hommes et de femmes – se fasse en désordre, avec complexe, avec des complications, du retard ou des difficultés multiples.

Cette semaine, en vente chez Réno-Dépôt : outils favorisant le développement sexuel de votre enfant. Sont offerts à rabais : Manches à balais, tuyaux de différents diamètres, pinces. Tout ce qu’il lui faut pour la rentrée.

10. Il augmente de 12% la probabilité que ses enfants adoptent une tendance homosexuelle;

Il vient d’où ce chiffre ?

11. Pour toute ces raisons, il encourage la culture ambiante à se dissocier du principe fondateur et multimillénaire de la cohabitation harmonieuse homme et de la femme – l’amour conjugal don de soi, valorisant, dans l’exclusivité et la durée, le partenaire de vie pleinement différent et complémentaire à soi : un type d’amour qui, en plus de rendre les gens féconds, est apte à les épanouir radicalement – pour désormais soutenir une culture ambiante reposant sur l’amour conditionnel consommation de l’autre : l’utilisation de l’autre, sur la base d’un consentement réciproque, pour son profit égoïste : la recherche de son plaisir propre et perpétuellement stérile, un type d’amour qui est davantage propice à conduire l’individu vers l’insatisfaction profonde, la crise existentielle et la perversion, ce qui a réputation d’engendrer de la violence et de la dissension sociale.

On le voit bien ici : « La vie engendre la vie. » Pour le reste, je vous fais grâce de mes commentaires sur le reste du mémoire portant sur ce que ferait le mariage homosexuel s’il était accepté etc. etc. Continuez, si vous en avez encore le cœur !

Le « mariage » du couple homosexuel, s’il est un jour permis, ajoutera à ce triste tableau les difficultés suivantes : 1. l’homosexualité, bénéficiant désormais d’une loi lui attribuant un statut juridique, deviendra, à côté de l’hétérosexualité, une référence, voire un modèle social équivalent, donc tout autant véhiculé comme inoffensive, utile et féconde pour la société alors qu’elle ne l’est pas; 2. Cette valorisation de l’homosexualité qui, à terme, ne se retrouvera pas seulement dans nos lois mais dans les téléromans, les livres d’écoles et le cinéma, aura pour effet d’encourager les citoyens hétérosexuels qui sont fragiles dans leur identité et leur tendance sexuelle, ainsi que ceux ayant vécus des relations hétérosexuelles difficiles ou décevantes, à envisager les pratiques homosexuelles comme une alternative valide pour retrouver la route de leur épanouissement, cette tendance étant d’une part valorisée comme inoffensive par la société, et, d’autre part, exigeant moins d’efforts au niveau de l’ouverture à la différence, les personnes de même sexe que soi n’étant que partiellement différent de soi; 3. L’ouverture à l’autre complémentaire à soi, la tolérance et le respect envers les différences individuelles perdront leur exclusivité en tant que norme sociale suréminente, devant désormais partager leur marche de podium avec une forme d’intolérance et de ségrégation sexuelle qui rappelle tristement la discrimination dont les noires américains furent victimes le siècle passé; 4. La légalisation de ce mariage accentuera dans le droit canadien les effets d’un désordre qui va en s’agrandissant : l’existence de lois qui ne proposent plus l’atteinte de la justice mais plutôt celle de la légalité. Or, cette catégorie de lois divisent les Canadiens car elles profitent à des intérêts privées plutôt qu’à ceux de toute la population, ce qui va à l’encontre des objectifs fondamentaux de l’institution de la Justice; 5. Il aura également l’effet pervers d’enseigner que l’individualisme est compatible avec la recherche du bien commun, qu’il est une simple manière différente d’être qui enrichit la vie en société, ce qui est un autre mensonge ! Pour toutes ces raisons et pour plusieurs autres qui seront abordées dans ce mémoire, ÉQUITÉ-FAMILLE demande solennellement au Comité sénatoriale des affaires juridiques et constitutionnelles de refuser de donner son approbation à la mise en vigueur de la loi C-38.

Bon bien… c’est dommage pour vous, vous avez perdu… et ce même si Benoît XVIII se permet de critiquer les lois qui se passent au pays par les temps qui courent. Ce texte, que j’ai décidé de publier sur ce site… je voulais le rendre ridicule en passant des commentaires. Je me suis lassé… pourquoi ? Parce que ce texte est ridicule en soi. Mais regardez bien la photographie suivante.

Vous la voyez où la tristesse dans ce tableau ?

Est-ce que cette photo nous montre un échantillon de société en manque de repères, qui semble faire preuve d’intolérance et de non-respect de l’autre? Un groupe qui n’enrichit en rien la société? Des gens qui condamnent? Des gens qui excluent? Non, cette photo nous montre des gens qui savent que l’amour entre deux êtres humains ne trompe pas. À la lumière de tout ceci, il me vient un phrase en tête… le titre d’un album de Gréco. C’est la reprise d’une phrase connue, mais avec un petit ajout pas piqué des vers. « Aimez-vous les uns les autres, ou bien disparaissez! »

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