Retour au roman pour l’auteur de la série Le Dobermann, après 22 ans de scénarios pour la TV.
En fait il s’agit d’une réécriture de son premier roman de 1975, Locomotive rictus.
En 1985 Houssin a écrit deux des premiers romans de la jeune collection Gore chez Fleuve Noir. Des romans particulièrement crades que je dévorais entre deux King. Les titres parlent d’eux même : L’autoroute du massacre et L’écho des suppliciés. Que de souvenirs…
À noter : préface de Maurice G.
Présentation de l’éditeur :
« A côté de cette dose de nitroglycérine, Orange Mécanique fait figure de conte pour enfants »  Maurice G. Dantec à propos de Loco.
Certains croyaient qu’après la guerre viendrait la paix. Ils avaient tort… Même les morts n’allaient plus connaître le repos.
Le feu nucléaire et chimique s était abattu sur la Terre. Ceux qui survécurent aux radiations et maladies se réfugièrent à l’intérieur de forteresses protégées par des soldats éduqués pour servir, dressés pour tuer. Les survivants du Peuple Sain, tel qu’ils s’étaient autoproclamés, vivaient dans ces nouvelles mégalopoles avec deux préoccupations principales : la sécurité et le plaisir. À l’extérieur de ces nouvelles cités protégées régnait le plus effroyable chaos. Irradiés ou contaminés, cramés jusqu’à l’os, rongés par des virus mutants, ces créatures s’étaient regroupées en gangs ultraviolents et contemplaient les forteresses du Peuple Sain comme un eldorado à conquérir. Elles lançaient des attaques sporadiques contre les murs des Cités Protégées et se faisaient pulvériser par les milices. Jusqu’au jour où ces « presque morts » décidèrent de s’unir pour lancer l’ultime assaut…
L’ultraviolent Loco marque le grand retour du « Stephen King français », Joël Houssin, illustre créateur de la saga Dobermann (adapté au cinéma en 2000 par Jan Kounen avec Vincent Cassel et Monica Belluci). Cette charge hallucinée aux accents révolutionnaires ne manquera pas de rappeler cette année marquée par les printemps des peuples à travers le monde.

Partage cette publication