Le chien jaune de Mongolie

Une histoire simple, des paysages époustouflants, un conte traditionnel au coeur de l’action de l’oeuvre et surtout une famille tout ce qu’il y a de plus sympathique. Le chien jaune de Mongolie est une co-production Allemagne-Mongolie qui raconte l’histoire de la jeune Nansa, une petite fille vivant dans une famille de mongols nomade qui un jour trouve un chien dans une grotte. Elle le ramène à la maison… où plutôt à la yourte, mais son père n’en veut pas, craignant que l’animal n’ait côtoyé des loups… ce qui mettrait leur troupeau en danger.

Une fiction qui frôle le documentaire tant on ne connaît pas le mode de vie de ces nomade qui se chauffent à l’aide des bouses produites par leur troupeau et qui semblent vivre majoritairement de produits laitiers. Mais documentaire aussi parce que nous avons affaire à une vrai famille de nomades et non à des comédiens. Nous sommes littéralement invités chez eux… jusqu’à ce qu’ils décident de quitter. D’ailleurs, la scène ou on nous montre le démontage de la yourte est assez sublime. Même si le scénario est d’une simplicité incroyable, il est renforcé par une trame sonore et un travail de photographie tout à fait sublime. Le film donne le goût d’aller rencontrer ce gens.
Malheureusement, ce film n’a été vendu en DVD qu’en anglais sous le titre « The Cave Of The Yellow Dog »
J’ai été littéralement transporté… mon chum est resté un peu froid. D’ailleurs voici une discussion avec mon chum qui ne connaissais la culture mongole que de nom.

Tranche de vie
Mon chum: Ah c’est vrai qu’ils ressemblent à des mongols.
Moi: Ben oui, ce sont des mongols.
Mon chum: Ben aux mongols que je connais.
Moi: Ah les personnes trisomiques! Ben oui, c’est pour ça qu’on les a nommés « mongols » c’est parce qu’ils ont des traits partagés, la face ronde, les yeux bridés… d’ailleurs moi je continue toujours à dire mongol… et bien des gens me font les gros yeux, mais je trouve ça beau comme liaison.
Mon chum: Oui mais eux autres là… Les vrais mongols… comment ils le savent s’ils on un enfant mongol.
Moi: un mongol-mongol? Heu ben-là… je sais pas trop!