Alléluia, Praise the Lord! Un nouveau roman de l’italien surdoué. Il nous revient avec un autre sujet bien fucké. Et cette fois encore, c’est Myriem Bouzaher qui traduit, donc top qualité assurée.
Présentation de l’éditeur :
Depuis toujours, Lorenzo est l’un de ces enfants que l’on dit « différent ». Selon le professeur Masburger, le psychiatre auquel il a été confié tout jeune, il souffre d’un sentiment hypertrophique de soi, un dérèglement narcissique, un « ego grandiose ». Conséquence logique : il est en perpétuelle inadéquation avec le groupe, et ce depuis son entrée à l’école. Ses parents s’en trouvent totalement démunis. Les années passant, de peur de chagriner une maman qu’il aime plus que tout, Lorenzo choisit alors la fiction. À quatorze ans, il fait semblant d’avoir des amis, de s’intégrer, de jouer dans l’équipe de football de son collège. Ainsi il parvient à la fois à la rassurer et à se prémunir de la violence que les adolescents testent sur les plus faibles.
Le jour ou il monte tout un stratagème pour faire croire qu’il a été invité à partir skier à Cortina avec trois camarades de classe, il vise au pur chef-d’oeuvre mythomane. Mais, s’il s’est montré à la hauteur du défi – en préparant méthodiquement de quoi tenir un siège au fond d’une cave abandonnée –, il n’a pu cependant imaginer qu’une lointaine demi-soeur bousculerait tous ses plans. Émaciée, épuisée, en pleine crise de manque, elle pense, elle aussi, se dérober au regard des autres en se réfugiant justement dans cette cave. Cette cohabitation forcée, ce refuge de fortune qu’ils vont partager dans des conditions difficiles, fera voler en éclats les faux-semblants dont ils ont chacun paré leurs vies. Lorenzo apprendra qu’être nécessaire à la vie des autres donne le sentiment d’exister. Et, confrontée au regard de ce demi-frère inconnu, Olivia devra elle aussi se livrer à un examen de conscience pour se dévoiler. Entre eux, qui ont triomphé secrètement d’une terrible épreuve, se crée un lien indéfectible et se noue la promesse mutuelle d’un retour à la vie. Oui, mais…

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