L’expérience « Stephen King Live » a vraiment été une réussite. J’avoue avoir été chanceux de A à Z.
N’ayant qu’une journée pour me promener et magasiner dans New York, je me devais de l’exploiter au maximum. D’ou l’idée de ne pas aller poireauter trois ou quatre heures en avance pour me garantir une bonne place.
La salle du Times Center n’est pas bien grande (350 places) et je me suis dit que ce serait correct de me pointer juste trente minutes avant l’ouverture des portes.
Bonne idée !

Par un heureux hasard, je me suis retrouvé au premier rang ! Déjà que j’avais tiré une carte gagnante à la loterie qui donnait accès à une copie signée par King d’Under The Dome
Bref, pour une fois j’ai été ben ben chanceux (ce dont j’ai bien besoin ces temps ci – mes proches savent pourquoi).
Le « spectacle » fut passionnant, King ayant un sens de l’humour et de la répartie grinçants comme j’aime. Il s’exprime comme il écrit, avec une vivacité d’esprit et un franc parler qui expliquent bien pourquoi il passe rarement à la TV.
Une des infos les plus réjouissante des 100 minutes passées en sa compagnie fut l’annonce qu’Under the Dome va être adapté à l’écran, pour le cable US, par HBO.
Ca risque de faire mal, vu que le livre est plus que corsé (violence physique, morale, verbale et psychologique) et très probablement un de ses trois meilleurs romans en carrière (il se surpasse à chaque fois qu’il nous pond une brique, cf. Le Fléau et Ça).
Janet Maslin, la journaliste du New York Times qui posait les questions a fait du bon boulot, même si c’est uniquement King qui faisait le show.
Une période de questions du public a donné l’opportunité à King de dialoguer directement avec ses lecteurs, ainsi que de répondre à des questions plus geek.
Petit pot pourri de ce que j’ai appris : il y aura un troisième livre qui viendra clore la trilogie entamée avec Gerald’s Game et Dolores Claiborne ; ainsi qu’un autre volume de La Tour Sombre – lequel se passera entre Wizard and Glass et Wolves of the Calla ; la nouvelle adaptation – cinéma cette fois ci – de Ça s’en vient en 2011 ; un nouveau roman co-écrit avec Peter Straub est prévu pour un avenir proche ; une série de comic book originale scénarisée par King, American Vampire, commencera à paraître en 2010 ; et, last but not least, Stephen (Eh, évidemment que je peux l’appeler Stephen, on se connaît maintenant!) a lancé en plaisantant (ou non) que ce serait vraiment le fun de savoir ce que sont devenus Danny Torrance de Shining et Charlie de Firestarter, maintenant qu’ils ont la quarantaine. Une double suite ? Pourquoi pas.
Après la conférence, les heureux détenteurs d’une carte gagnante (un dix de trèfle dans mon cas) ont pu se procurer leur précieuse copie signée d’Under The Dome.
Malgré la fatigue (je n’avais quasiment pas dormi depuis près de quarante heures quand même !) je suis vraiment content d’avoir participé à cet événement, à New York qui plus est.
À un moment ou je fais le point sur bien des choses dans ma vie (crise de la quarantaine ?), j’ai réalisé qu’il faut vraiment être égoïste parfois, faire des choses pour soi qui nous apportent du plaisir, du bonheur.
L’important c’est de se faire un peu de bien quand et tant qu’on peut.
Que ce soit avec la découverte et l’installation d’un nouvel OS, lors de retrouvailles avec une certaine Mme Vega, ou bien, come dans mon cas, en allant écouter en personne un des écrivains les plus important et emblématique de mes trente années de lecteur.
Pour ça, merci à M. King, et merci à mon Yannick d’amour pour m’avoir encouragé à y aller.
Love you both guys !
KingNY

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