Aujourd’hui l’action d’Apple a franchi la barre des 700$. Au niveau mondial, elle est l’entreprise qui a la plus forte capitalisation boursière. Sa capitalisation se calcule en milliard de dollars.Mais qu’arriverait-il si les actionnaires vendaient massivement leurs actions?Le prix chuterait. Créerait un effet de panique. Effet qui ferait chuter encore plus le prix. Etc. Un classique.Le problème c’est que, sans être un économiste, c’est que je considère que les actionnaires achètent l’action sur une base émotionnelle.Historiquement, Apple n’a jamais vraiment versé de dividendes à ses actionnaires. Elle a promis de le faire pour une première fois cette année, mais ce n’est pas avec ça que l’actionnaire va s’enrichir.Donc, un actionnaire achète une action d’Apple non pas sur le retour en dividende (long terme), mais sur une hypothétique hausse de l’action. Spéculation, spéculation!C’est donc dans l’intérêt des actionnaires actuels de faire grimper le prix de cette action.Revenons à Apple. Les sources de revenus sont basées sur 30% de bénéfice dans les ventes de musique, de livre, de magazine, de logiciels vendus à travers ses boutiques numérique. Les autres sources sont matérielles: 3 modèles de laptop, 2 modèles de desktop, 1 iPhone, 1 (bientôt 2) iPad, 3 modèles de iPod. Ajoutons un écran trop cher, une Apple TV (de kecé?), 2 routeurs réseau. On vient de faire pas mal le tour d’un Apple Store.Donc, les sources de revenus d’Apple sont diversifiées, mais très concentrées. Pas de produit qui prend la poussière sur une tablette.Apple ne vend cependant pas de produits de première nécessité. Leur téléphone se vend moins bien en Grèce qu’au Québec. Par contre, le iPhone à lui seul rapporte plus de profits que tous les produits Microsoft réunis.C’est génial. Mais 700$ l’action? Quand elle valait 3$ il y a quelques années… Elle mérite d’être réajustée avant que le marché s’ajuste en panique. Car la panique fera mal à tous, et ce mondialement. Même aux gouvernements, aux fonds de pensions, aux banques qui seront touchées. C’est trop d’argent dans les poches d’une entité. Plus de 500 milliards de dollars virtuels, trop c’est comme pas assez!

Partage cette publication