Gossip, groupe de l’année

Gossip, groupe de l’année

L’avantage de tripper musique et bouquins c’est que le stock se renouvelle continuellement. On carbure à la nouveauté et l’industrie du disque (ou ce qu’il en reste) nous approvisionne avec plus de matière première que nos oreilles ne peuvent en absorber (freeloading !!!!)
Mes coups de cœurs et mes coups de foudre (plus rares) sont donc les enfants de mes découvertes et écoutes innombrables. De ma curiosité aussi.
Bon ok, parfois je me fous le doigt dans l’œil jusqu’au cervelet (Lady Caca anyone ?) mais sinon je ne fonctionne qu’au facteur plaisir, et en ce qui concerne Gossip, le moins que je puisse dire, c’est qu’avec eux il y en a en masse du plaisir (dans tous les sens du terme d’ailleurs) !

Aprés les avoir découvert en concert à Toronto lors de la première édition du festival de musique Queer organisé par Cyndi Lauper (le True Colours Tour), et avoir été estomaqué par la présence scénique de la grosse chanteuse gouine, Beth Ditto, j’ai commencé à m’intéresser de plus près a ce groupe Méga Gay, qui a déjà 10 ans de carrière derrière lui (et le plus amusant, c’est que Yannick, qui n’est pas vraiment glam rock et saturation de guitares électriques, a trippé tout autant que moi).
Du punk à la disco, du rock garage à la pop léchée, leur musique ne cesse de m’épater. Mais, avec le nouvel album, à sortir à la fin du mois, Music for Men (quel titre…), ils passent à la vitesse supérieure.
Produit par le légendaire Rick Rubin (Red Hot Chili Peppers, Johnny Cash, Shakira, Justin Timberlake ou encore Metallica, le bonhomme est éclectique !) le disque est un bordélique fourre-tout d’énergie, d’influences 80 assumées et régurgitées avec brio sans sonner passéistes, d’attitude, de glam outrancier, de positivisme (à écouter en allant bosser), le tout emballé dans une pochette iconique à mourir, à elle seule plus gouinasse que l’intégrale de k.d. Mesdames vous allez mouiller vos culottes !
Mais avant tout Music for Men c’est Beth Ditto, sa voix, son charisme à faire pâlir d’envie toutes les Lady Caca et Pariah Carey de la terre, son énergie bouillonnante qui rappelle le Freddie Mercury flamboyant des 70s ou la Janis Joplin des grands jours.
Amis lecteurs, si vous voulez embrasser une icône au moment ou elle émerge, c’est le temps. Beth is 2009. All the way.
Et définitivement une MafiaRose Girl.
Big Girl (you are beautiful) !
Quelques photos, juste pour le plaisir, ainsi que le clip du premier single, Heavy Cross et trois tounes de l’album!
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karlbeth
mika beth