St-Barth, jour 16 : Le départ

St-Barth, jour 16 : Le départ
Photo by Ivan Shimko / Unsplash

C’est de l’avion que je vous écris ces quelques mots et réflexions sur St-Barthélémy.
C’est la première fois que je termine mes vacances avec regrets. St-Barth m’a plus que plu, elle m’a jeté sur le cul. Je ne reviendrais pas sur les gros qualificatifs, il n’y en pas d’assez puissants pour décrire le plaisir et l’émerveillement que j’ai su trouver dans cette ile.

Les gens sont sympathiques, le service est excellent, les femmes sont belles (on s’en fout un peu mais c’est plus joli qu’une ile remplie de grosses américaines!), les boutiques sont hyper-chics (pas abordables pour nous mais c’est l’fun de regarder des vitrines plus agréables que celles d’un WallMart!), la nourriture est très bonne, et surtout, les paysages sont magnifiques, les vues époustouflantes.
Le voyage à l’aller a été plutôt folklorique, dû à un problème avec le bateau de St-Martin à St-Barth. Notre bateau de 15 heures a été annulé, nous décalant à celui de 19hrs. Celui-ci a finalement décolé vers 20h30, notre arrivée à St-Barth fut donc lourdement retardée. En plus des nausées épouvantable que nous avons vécu lors de la traversée.
Pour revenir, nous avons abandonné le navire, préférant le petit avion. Quelle joie! Et dire que nous avions peur de ce petit appareil et des vilains commentaires lus sur différents forums de discussion. Que nanti! C’était vraiment bien, microscopique comme avion mais avec une durée de vol de 15 minutes, faut pas pousser.
(Un peu plus tard…)
C’est de Philadelphie que je poursuis ce texte. Bordel de merde! Il est 22h, notre avion de St-Martin vers Charlotte avait trop de retard. On nous a donc transféré sur celui vers Philadelphie. Il devait arriver vers 19h, notre transfert vers Montréal devait partir à 20h45. Nous arrivons à 20h. Nous devons récupérer les bagages pour les transférer d’un avion à l’autre nous mêmes (ridicule). Un peu avant, nous passons des douanes (histoire de nous retarder un peu plus). Un esti de gros homophobe d’Américain dans toute sa splendeur nous fait clairement comprendre, à Francis et à moi, que nous n’avons aucun lien de parenté et que Francis doit attendre sont tour et me laisser seul au contrôle. Il me pose des questions connes du genre que je ne comprend pas et commence à s’énerver contre moi. Sympathiques ces américains. On comprend mieux pourquoi le monde entier ne les apprécie que très moyennement…
Donc, passé le chien sale, on récupère les bagages. on les dépose un peu plus loin après un deuxième contrôle. Il est maintenant 21h. On apprend que notre vol pour Montréal est retardé à 22h. On doit prendre un autobus pour changer de terminal, passer du A au F. Un autre contrôle, plus long celui-la, celui qui nous fait nous déshabiller et nous humilier pieds nus devant des fonctionnaire stupides et méchants. Une grosse femme en avant de nous utilise 6 bacs en plastique pour se répandre et passer les rayons X. Elle fait paniquer les agents et fait déraper le processus, elle a des appareils dans le corps (en plus de ceux dans ses 6 bacs). Esti. On arrive a passer, on attend l’autobus qui doit nous conduire au terminal F. On attend. On attend. Il arrive. Il pleut. Des éclairs zèbrent le ciel. Nous arrivons au terminal F, porte 25, notre avion est décalé à 22h15 puis 22h35. Je déteste les avions. Je déteste les transports.
Mise à jour: 22h40, le vol vient d’être annulé.
Mise à jour: lundi 5h30, le resto vient d’ouvrir, vivement un café. La clim est trop forte dans un terminal d’aéroport vide. Le vol de retour est prévu à 7h30. On croise les doigts.