C’est par les petits bonhommes du samedi matin (Candy, Belle et Sébastien, Les cités d’or), par Disney, par l’ONF que j’ai appris à aimer l’animation. C’est aussi en particiapant à un concours nommé Animathon, concours présenté dans le cadre des Rendez-vous du Cinéma québécois, où différentes équipes devaient produire un court métrage d’animation de 30 secondes sur une musique imposée, que j’ai appris à aimer l’animation.
Il y a eu Princesse Mononoké… celle qui a ravivée le feu. Puis Disney m’est revenu dans les jambes avec les films de Miyazaki… dans ce cas-ci, c’est Spirited Away qui a parti le bal. Puis un jour, mon chum reviens du club vidéo. « Tien, je t’ai loué un film de p’tit bonhommes, comme t’aime ». J’avais vu la pochette au club vidéo et j’avais passé mon chemin… ce n’était pas du Miyazaki. C’était Millenium Actress de Satoshi Kon. Mais à l’époque… ce nom m’était encore inconnu… Millenium Actress se suffisait à elle même. Puis, il y a eu Tokyo Godfathers! Wow! Ça aurait pu être cucu un dessin animé racontant l’histoire de trois clochard qui trouvent un bébé la veille de Noël… hé bien non… c’était juste eau, drôle et triste en même temps. Je ne m’étais pas intéressé à celui qui avait fait ce film. Tout ce que je savais c’Est que j’aimais ça, mais ce n’était pas du Miyazaki.
Puis le coup de poing. L’orgie visuelle! Paprika! ahahahaha! Paprika! L’exemple d’une bon mélange des technologies 2-D et 3-D! Un scénario plus complexe, plus adulte… qui se fiche bien du facteur enfant généralement rattaché à l’art de l’animation.
Et je suis retourné en arrière… avec Perfect Blue! Le dédoublement de personnalité que l’on voit dans Paprika était là bien avant! Perfect Blue m’a ému au plus haut point, malheureusement la copie que j’Ai vue était bien mauvaise. D’ailleurs, il est à souhaiter que le filmographie de Satoshi Kon se retrouve vite en Blu-Ray, il sont à redécouvrir.

Partage cette publication