Quoi de plus romantique qu’une balade dans une ville jamais visitée comme Monaco, le jour de son anniversaire? C’est du moins ce que j’ai imaginé pour le 39e anniversaire de Francis. Une lecture des  Chroniques Monégasques de Philippe Claudel, lu en voiture en route vers Monte-Carlo, une mise en bouche, avant de débarquer dans le deuxième plus petit pays au monde, la principauté de Monaco.
La visite fut magnifique. La ville, ou les villes, selon votre conception, se présente(nt) comme autant de pieds de nez humains face à la nature. Une agglomération luxuriante, nichée sur une colline, un rocher, dont s’est emparé le Prince François Grimaldi (qui déguisa en moine ses soldats pour prendre possession de son futur pays).

Un pays que conchient certains Français, qui y voient une aberration pour leur nationalisme à saveur totalitaire, une tâche sur leur territoire. Même si les territoires de la Provence et de la Côte-d’Azur sont tout récents dans l’histoire de la France, même si la majorité des Français ne réalisent pas que la Provence fut annexée à la France lors de la révolution, même si les Français pensent que Monaco appartient a la France et que, selon eux, ce sont les Français qui payent pour, en vérité, la principauté est un état indépendant, représenté aux Nations-Unies, une toute petite monarchie constitutionnelle (comme le Canada et la Grande-Bretagne), où le Prince régente le développement de son royaume avec brio, propulsant Monaco au saint des pays les plus jalousés d’Europe.
Dans ce contexte, comment pouvais-je fêter l’anniversaire de Francis ailleurs que dans ce pays?

En résumé donc, photos et vidéo de notre visite, cadeau d’anniversaire plutôt intellectualisant pour Francis… Nous n’avons cependant pas trouvé de tasse à café à l’effigie de Stéphanie, la famille royale n’étant pas très portée sur les babioles touristiques à leur effigie.

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