2011 est à peine entamée que déjà quelques pépites ont émergé çà et là du néant (ou du web, ca dépend de la façon dont on regarde ca…) L’année musicale commence tout en douceur certes (surtout si on compare avec début 2010) mais dans l’innovation plus que dans le connu.
Musique électronique de haute volée et retour du remix en tant qu’art majeur, ainsi que l’annonce d’une année forte en divas (JLO, Britney, Gaga, Ultra Naté, et même Madonna sont déjà sur les starting-blocks). Mélancolie et bidouillages électros sont donc ce qui m’a le plus interpellé en janvier.

Petite revues des moments forts

Le retour inattendu de Dominique Dalcan, avec l’excellent singleParatonnerre. Espérons qu’un album suive. Les nouveaux titres de Yelle, qui, oh surprise, me plaisent alors que elle, elle m’énerve.
L’électrisant single de Hercules and Love Affair, My House, qui, dans la catégorie disco pédé enfonce allégrement les abominablement surestimées Scissor Sisters (en plus le leader de HaLA, Andy Butler, est bien plus cute que celui des SS !)
Le EP solo de Beth Ditto, brillant, festif et se démarquant de son boulot au sein de Gossip. Une grande diva en devenir.
Le maxi de Hands Up d’Ysa Ferrer, parce que je l’aime cette petite ! Le remix déjanté de Scheiße de Lady Gaga. Les rééditions remasterisées d’authentiques classiques des années 80 : A Secret Wish de Propaganda, Faith de George Michael et F.L.M. de Mel & Kim (pour moi ce que Stock Aitken & Waterman ont produit de meilleur en carrière). L’album James Blake de James Blake, la nouvelle coqueluche britannique du dubstep. Portishead + Sakamoto version 2.0 (en moins glauque).
The Dreaming de Kate Bush. L’album date de 1982 d’accord, mais putain de bordel de merde, quel disque !! Dire qu’une réédition s’en vient cette année (en même temps que trois autres albums de Kate). Du coup je viens de créer le genre « Kate Bush » comme genre musical ou indexer ses albums dans les id tags d’iTunes. Elle vaut bien d’être son propre genre musical quand même !

Finalement, David Lynch, le phénix métamorphe américain, qui n’en finit plus de me surprendre. Sa dernière incarnation ? Roi des dance floors. À 65 ans, Lynch se permet de faire dans l’électro de pointe, avec un album de remixes de ses deux récentes compositions, Good Day Today et I Know, revus et corrigés par la crème de la crème de l’electronica mondiale (Sasha, Underworld, Boys Noize, …) Un maxi du niveau d’un album studio. Très fort !
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