Bonjour mes petits agneaux! Ben oui ça fait longtemps que je vous ai écrit. Mais que voulez-vous mes chers amis, depuis que je suis l’heureuse propriétaire d’une maison, j’ai plus de temps à moi! Non mais criss, ça vas-tu arrêter que j’me dis tout le temps! Réaménagement, rénovations à l’extérieur, à l’intérieur, entretien du terrain… pluss le ménage en dedans! Criss j’me croirais dans la toune d’Elton John… « It’s the circle of life »… sauf que là c’est pas d’la savane africaine qu’on parle!

Imaginez-vous donc que ma dernière prouesse a été de ré-isoler la cave de service criss! Je le sais pas pourquoi ils appellent ça une cave de service, ça sert à rien, c’est frette en hiver, c’est humide en été, c’est plein de fils d’araignées. Pis en prime, dans la mienne, j’ai une grosse roche en plein milieu pis le plancher tient là-dessus!

Parlons-en de la maudite grosse roche. Pleine de cochonneries, de poussière pis de terre, vraiment je me suis payé le trip de ma vie! Alors depuis que je rénove, je me sens comme une grosse hétéroune primitive alors j’ai décidée de vivre mon trip « contracteuse » jusqu’au boutte pis de vous achaler avec mes histoires plattes illustrées avec des photos dont vous en avez rien à câlicer!

Alors mes agneaux, je vous présente ici la grosse cave qui descend dans sa cave. Imaginez les contorsions que ça peut demander juste pour aller ouvrir c’te maudite trappe là qui est cachée en dessous de l’escalier. Une place gros comme mon cul où on met la litière des minounes!
Alors maintenant, me voici dans les bas fonds. On peut pas crisse le camp plus bas que ça. Évidamment, y’a juste moi qui va dans ces endroits-là, Rogère (ma compagnonne) ne veut surtout pas abimer sa criss de manucure française! Dans le fond on voit le tuyau de la rentrée d’eau que j’ai moi-même recouvert de laine minérale! En avant plan, on voit la criss de grosse roche que je vous parlais tout à l’heure.

Ici, ben c’est l’endroit où il fallait que je me faufile pour aller poser mes criss de slappes d’isolant. Couchée sul dos direct sur la roche et nageant dans les cochonneries. Y fallait que je me traîne comme une maudite folle en me pognant après les bouttes de bois du plancher. Fallait que je me rentre la bedaine. J’avais tellement peur de rester coincée entre la roche et le plancher et d’entendre Marie-Lise Pilote qui vienne me crier dans les oreilles : « OK les jaunes… y reste SEULEMENT UNE MUNUUUUUUUUTE! »

Mais enfin, c’est fini… célébrons mes petits agneaux et dansons bien au chaud sur notre plancher de salon au rythmes des chansons souvenir des années 80!
XXX
Bernadette

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