Black Sheep: les moutons flingueurs

Black Sheep: les moutons flingueurs

Il y a de ces films qui, même s’ils sont considérés comme très cons, font le bonheur des amateurs de gore. Mon préféré dans le style était Braindead de Perter Jackson: un scénario qui reprend tous les clichés des films d’horreur mais avec des éléments de comédie parsemés ici et là qui font que le film tombe souvent dans le ridicule. Black Sheep est de ce type de film et je le considère comme le rejeton légitime de Braindead. D’ailleurs, certaines scènes réfèrent directement au film de Jackson. Je penses ici à la du baiser entre le curé et l’infirmière ou le monsieur se fait littéralement arracher les lèvre par cette dernière. Ici, c’est entre un homme et un mouton!Le scénario de Black Sheep est assez simple. Deux frères divisés à propos de l’élevage des moutons de leur ferme familiale, l’un deux, sans scrupules, crée une nouvelle race de moutons génétiquement modifiés. Certaines de ses expériences tournent mal. Des contestataire reliés à une association à la lutte contre la violence envers les animaux voleront des déchets biomédicaux qui malheureusement se retrouveront dans la nature. Ce déchet, sous la forme d’un agnelet difforme qui mord tout ce qui bouge, transformera quelques humain en zombie façon ovine. Évidement, les personnes et les moutons infectées tenteront d’en mordre d’autres… bref, c’est le bordel dans le cheptel!Le deuxième frère, le valeureux, se joindra à une des militante pour les animaux et ensembles ils essaieront de contenir le désastre. Le tout donne lieu à des scènes très bizarres filmées dans les plaines néo-zélandaise. On admire la beauté des prés de Nouvelle-Zélande en regardant un mouton se régaler d’un cadavre toutes entrailles sorties! Le film est truffé de scènes très gore qui feront le délice des amateurs du genre.Pour un film de ce genre, les effets spéciaux sont étonnamment très réussis, je penses ici aux scènes de transformation d’humains en moutons-monstres ainsi qu’aux marionnettes qui remplacent les vrais animaux dans les scènes de boucherie.Et même si a priori l’idée de moutons-zombies-tueurs est ridicule, même si on sait ce qui va se passer d’une scène à l’autre, on finit Black Sheep avec un sourire et avec l’impression d’avoir vu une oeuvre fort intéressante dans le genre.