Je l’ai dit et je le répète, au grand damne de Francis, Madonna, n’est plus. La reine de la pop est morte, vive la reine, vive Lady Gaga.
Le dernier album de Queen Gaga, Born This Way, est un pur bijou de musique pop. Rythmé à souhait, bourré de succès garanti, bien équilibré, aucun reproche possible.
Cet album sera (et est déjà) surmédiatisé, ce qui causera beaucoup de grincement de dents. Lady Gaga se sert de toutes les plateformes, s’adresse à son marché mondial, pas juste américain, ce qui déstabilise énormément l’industrie du disque et ses parasites.
Que ce soit en distribuant gratuitement des chansons de son album via le jeu FarmVille (« compléter des défis pour débloquer et écouter en streaming une chanson exclusive du nouvel album par jour dans GagaVille, […] une ferme à l’intérieur de FarmVille qui sera transformée pour correspondre au style de Lady Gaga avec des licornes, des moutons motorisés et des cristaux. »), ou par une couverture internationale ciblant les métropoles via le journal gratuit Metro (page couverture, éditorial de Gaga, couverture spéciale, etc), ou encore en Twittant à ses 10 millions de fan, un record sur Twitter, Lady Gaga occupe le devant de la scène, partout, simultanément.
On ne peut que comparer Lady Gaga à Madonna. Elle suit ses traces, sa voix un peu vulgaire par moment rappel celle de son ainé. Elle s’entoure des meilleurs professionnels dont elle a besoin pour se réaliser pleinement.
Forte militante pour la cause gay, elle s’adresse à notre communauté comme porte-étendard, plus activiste que beaucoup de militants dont je tairais le nom (histoire de ne pas recevoir d’autre mise en demeure…).
À part son physique de «petit garçon qui veut ressembler à une femme», elle a tout pour elle! Lady Gaga, ma nouvelle reine.
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