Voici le deuxième opus du groupe Brigitte qui nous avait donné Et vous tu m’aimes il y a quelques années.  Propulsé par la chanson titre de l’album et un clip total 80’s disco des plus prometteurs, l’album plaît et déçoit en même temps.

« L’échappée belle » en chanson d’ouverture met la table de fort belle façon et nous prépare au grand coup qu’est la pièce titre.  Suit « Je sais pas » un titre au groove bien senti ou nos deux acolyte ne font que répéter « Jai chaud » et « Jai peur » tout en faisant des vocalises.  La plus groovy des chansons de l’album. »Oh Charlie Chérie » qui commence un peu comme le « Sweet Caroline » de Neil Diamond sonne résolument comme de la grosse pop française années 80… Niagara dans le temps de Tchiki Boum. Rythmé, ça s’écoute bien si on aime le style.Fan fini du travail du duo composé de Sylvie Hoarau et d’Aurélie Saada, je me demande encore pourquoi elles ont choisi le titre « Le déclin » comme deuxième extrait.  

Sensuelles, aguicheuses à l’os, les deux chanteuses on choisi de « crisser le party à terre » tant au niveau du choix de l’extrait que  dans l’ordre des piste de l’album.En effet, lorsqu’on nous offre une série de chansons qui nous fait balancer des fesses et qu’on nous fout une chanson qui en fait, aurait été un excellent « closer » en cinquième piste… On se demande inévitablement qui a pensé à faire ça.  Ça donne soit un « skip » ou un coït interrompu… c’est selon.  Pourtant, « Le déclin » reste une très belle chansons… elle est simplement mal choisie pour le deuxième extrait et mal placée dans l’album.

Idem pour la chanson qui la suit intitulée « Embrassez-vous », une balade tout ce qu’il y a plus aérienne qui aurait méritée d’être bonne avant dernière.  Par la suite on nous balance ma chansons préférée « Hier encore » qui renferme une belle référence à Sylvie Vartan.L’enrobage disco de l’album est magnifique, mais ensuite on nous arrive avec une chanson comme « Les filles ne pleurent pas »… très électro… en bref, ça ressemble presqu’à une chanson de Zazie et ça brise l’unité de l’album.

Quand à elle, « Le perchoir » bien que moins disco se défend bien.  On y note même une référence à Charlotte (un coq, un pou devient un cockapoo dans mes oreilles) et à son nouveau chez-elle (son perchoir!)Le reggae du titre « Plurielle » est un bon choix pour illustrer la période post-discoBref, l’album n’est pas mauvais en soi et il en vaut l’écoute.  Mais les mauvais choix fait en terme d’extraits, d’ordre dans les chansons brisent le rythme et l’unité d’un album qui aurait pu être plus que parfait.

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