Je peux dire que je l’attendais de pied ferme le nouveau Darren Hayes.Quatre ans après l’excellent This Delicate Thing We’ve Made il semble que l’australien soit arrivé au sommet de son art Pop.Je vais être franc, j’espérais un bon (un très bon) album, pas un nouveau Ray of Light ou un nouveau Introspective!C’est pourtant bien ce que nous offre Darren avec Secret Codes and Battleships.Un album Pop majeur, ou la production hyper fouillée croise le fer avec une voix techniquement à son meilleur et des compositions assez brillantes pour donner l’impression qu’il s’agit d’un best of.Toutes les tounes sont des singles en puissance, des douze morceaux de l’album édition régulière aux chansons boni des éditions Deluxe et Collector.Les trois singles avaient royalement pavés la voie à ce sacre Pop: face B hallucinante (une reprise du Angel de Madonna, pour moi ça aurait dû être casse gueule), des remixes qui s’écoutent plus d’une fois, des extended mixes dignes des années 80, un mash-up réussi (Out of Talk), des versions acoustiques dignes d’intérêt.Bref le monsieur a comprit l’essence du single, et ne nous offre pas juste une chanson et un remix plate pour remplir. Il nous fait ça à la manière PSB, en mieux.Darren Hayes a pondu le meilleur album Pop depuis le Confessions On A Dance Floor de Madonna en 2005. Tout, de la promo virale brillante (chasse aux codes secret, vidéos et remixes cadeaux pour nous faire patienter) à la pochette sublime en passant par le superbe livret concoure à faire de l’objet et de son contenu un bijou comme j’aime.Désolé Lady Gaga, mais Born This Way, aussi excellent soit il, reste plusieurs coches en dessous. On parle d’un niveau Thriller ici, pas d’un niveau Hard Candy.Un disque riche, éclaté, mais surtout euphorique que je vais jouer longtemps. Très très longtemps Gosh, il ne reste à Kate Bush qu’à sortir l’ALBUM de la décennie pour faire mieux. Elle en est capable, mais la barre est haute.Incontournables: God Walking Into The Room, Stupid Mistake,Black Out The Sun, Explode, Talk Talk Talk, Perfect,… Bon j’arrête là, sinon je vais devoir recopier le tracklisting complet!

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