Après avoir fait euthanasier ma pauvre petite Minnaloushe qui souffrait d’un cancer lundi dernier, Michel et moi sommes allés en pèlerinage à l’animalerie où nous l’avions achetée histoire de voir si on pourrait pas trouvé un autre petit minou en remplacement. Effectivement il y en avait… et des abyssins, tout comme ma petite Minnaloushe disparue. Alors on se met à regarder, à caresser les petits minous entre les barreaux de la cage. Une vendeuse s’amène… on demande le prix.
La vendeuse: 950$
Nous: Quoi? 950$???? C’est donc ben cher. Celle qu’on avait nous a coûté ben moins cher que ça!
La vendeuse: Ah mais vous savez, les éleveurs ont augmenté leurs prix.
Nous: Ah bon! Mais malheureusement, c’est hors de prix.
La vendeuse: Ah mais pensez-y, c’est pas cher pour 19 années de bonheur à venir.
Moi: Excusez-moi mademoiselle, vous le savez pas, mais je viens tout juste de faire euthanasier mon abyssin que j’ai acheté ici il y a huit ans de cela. Malheureusement, votre pitch de ventre ne fonctionnera certainement pas avec moi.
MALAISE!!!

Donc Michel et moi sommes allés dans une autre animalerie où on annonçait des « chatons » sur la devanture du magasin. On entre… dans les cages, il n’y a qu’un seul vieux chat à poils long (excusez-moi mais je déteste les chats à poils longs et cela dit, sans offenses à tous les propriétaires de chats à poils longs de la terre!). On quitte en se disant qu’ils auraient dû enlever le « s » au mot « Chatons » en devanture du magasin.
Le lendemain, mardi… next stop, le Berger blanc. L’odeur d’urine et d’excrément nous saute au nez. Mais bon, ça doit être assez difficile de faire régner le propre dans un endroit comme celui-ci et ils font quand même une bonne job, les cages étaient propres. Mais point de chatons… il y en aura en fin mars. Chiche!
Mercredi, je navigue les petites annonces sur le net et il y a la photo de cette petite femelle Orientale Shorthair avec laquelle je tombe littéralement en amour. Nous prenons rendez-vous avec le propriétaire de la chatterie. Des chats bien soignés, dans une maison propre, on voit tout de suite que cette personne est sérieuse dans son élevage. Nous apprenons que notre minou est la seule de la porté d’une mère orientale Shorthair de pelage écaille de tortue. L’éleveur nous a fourni les papiers de vaccin d’une clinique vétérinaire que nous connaissons bien. Elle nous a coûté moins du tiers du prix demandé par l’animalerie pour leur abyssin.
Mais il lui manque un nom! Après un commentaire publié sur Facebook à propos de ce nouveau chaton, plusieures personnes nous ont proposé des noms. Au début je cherchais des nom plus asiatiques à cause de l’origine de sa race… j’avais pasé à TomYum… et autres trucs du genre. Après plusieures proposition, c’est Jean (un ami du secondaire) qui a trouvé Djamila.
C’est drôle puisque le nom Djamila est pour moi et Michel une franche rigolade puisque l’an dernier nous étions dans notre trip Biyouna, une actrice algérienne que nous avons découvert grâce au superbe film Délice Paloma de Nadir Moknèche. Par la suite Francis nous a fait entendre son album « Blonde platine dans la casbah » où la chanson titre de l’album parle de sa mère nommé Djamila. Nous nous sommes souvent promenés en automobile tout en faisant les folles sur l’air de la chanson… donc Djamila arrive à point nommé dans nos vies! Ah et puis… c’est vrai qu’elle est encore plus belle que Dalida!

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