fosterJe n’avais jamais entendu parler d’elle mais en très peu de temps quelques références sont venues me titiller la curiosité àa propos de cette « chanteuse » qui chante comme moi: Florence Foster jenkins.
Il y a trois pièces de théâtre qui a été écrite sur cette femme. Une d,entre elles,La Casta Flore, vient d’être jouée chez Jean Duceppe avec Benoît Brière et Pierrette Robitaille dans les rôles principaux. La chanteuse Juliette y fait référence dans la chanson « Casserole et faussets » de son dernier album intitulé Bijoux et Babioles. Bref, je me demandais qui était cette riche milliardaire américaine qui appréciait le chant et qui croyait avoir une voix.
Mme Jenkins était une soprano réputée pour ne pas être capable de chanter juste. C’est en héritant de la fortune de son pèere qu’elle put commencer une « carrière » de chanteuse. Calée par les critiques qui lui ont fait plus de publicité que de mal, Mme Jenkins avait un public de fidèles qui se délectait de ses fausses notes. Les éclats de rires durant les concerts étaient, selon elle, provoqués par la jalousie des gens (et de ses rivales en chanson!) devant tant de talent! Foster Jenkins n’hésitait surtout pas à se comparer aux plus grandes.
Lors d’un accident en taxi, elle se rendit compte qu’elle pouvait chanter un « fa encore plus haut » et elle envoya une boîte de cigares au chauffeur pour le remercier.
Mme Jenkins se produisait devant un public restreint, surtout lors d’un bal annuel tenu au Ritz de New-York. En 1944, elle céda à la pression publique et donna un récital au Carnegie Hall. Jenkins Mourut un mois plus tard. Cela nous a donné un disque chez RCA… je vous laisse entendre un extrait archi-connu de La flûte enchantée de Mozart. Mettez-vous en plein les oreilles les amis!
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[audio:laflute.mp3]

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