Étienne Daho, Jeanne Moreau, Le condamné à mort, un spectacle mort
Je ne m’attendais pas à voir un spectacle grandiose, mais quand même, j’avais l’impression d’assister à un opéra de Wagner. Un Étienne Daho statique (seule la main droite bougeait, signe qu’il était en vie), une Jeanne Moreau froide qui se concentrait pour rester debout et ne pas s’effondrer sur scène (au moins ça nous aurais fait un peu d’action). Ils ont fait l’album dans le bon ordre, très technique, sans âme. C’est tout. Pas mauvais, mais pas bon non plus.
La première partie était assurée par un Pierre Lapointe en forme, très amusant comme à ses habitudes. Il nous a présenté en autre, une reprise de Claude Léveillé, décès oblige, mais surtout deux nouvelles chansons, le tout au piano. C’est vraiment lui qui a fait que ma soirée fût une réussite.