Le dernier Tremblay est vraiment un petit bonbon amer. L’idée de sortir Hosanna de sa réclusion qui dure depuis 45 ans était géniale, ce qu’il en a fait est fidèle au personnage qui vit une rancune contre des fantômes. 

J’ai beaucoup aimé avoir des nouvelles sur Cuirette, son gars de bicique. D’avoir une vue sur les débuts d’Hosanna, de la découverte de Montréal et de ses clubs, nous rappelant à certains moments les cahiers de Céline. On sent presque l’odeur de bière frelatée en lisant ces passages humides.

La mise en contexte aussi d’un gai d’une autre époque, âgé, dépassé par une société qu’il ne comprend plus, seul dans son appartement pendant la pandémie, est très pertinente. La pandémie s’est vécue pour chacun de différentes façons.

Globalement (et encore une fois !) le livre aurait pu être plus long. On en veut toujours plus avec Tremblay qui sait se faire désirer. 

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