Au Québec, ce sont Goldorak et Candy qui nous firent découvrir les animations japonaises. Plus tard fut diffusée la série Lady Oscar sur le défunt canal 26, une télé pour les jeunes qui fut l’ancêtre du Canal Famille et de VRAK.TV. Ce fameux canal 26 consistait en une diffusion de différentes émissions sans publicité. Il y avait une émission culturelle pour les jeunes intitulée Flash Jeunesse animée par Pierre si ma mémoire ne me fait pas défaut. On nous diffusait aussi des reprises des Oraliens, des Cent tours de centour, une série japonaise : Les 4 filles du Docteur March (avec la chanson interprétée par Chantal Goya) et surtout Lady Oscar. Le tout était diffusé en bric à brac, c’est-à-dire qu’entre les différentes émissions nous avions droit à un horaire télé sur fond musical nous montrant l’heure et les titres des différentes émissions diffusées en cours de journée. Parmi celles-ci, une autre série japonaise Lady Oscar. Au Québec, cette série ne fut jamais vraiment diffusée sur les grandes chaînes télévisuelles. Aussi, même si je l’aimais déjà beaucoup à l’époque du canal 26, je n’avais jamais vu la série au grand complet.Comme nous ne sommes pas prêts de revoir notre amie Candy-Neige André, Imavision nous a sorti en deux coffrets l’intégrale de Lady Oscar, anime japonais basé sur le manga de Riyoko Ikeda intitulé « La rose de Versailles ». La série raconte l’histoire de Lady Oscar de Jarjayes qui, par son père, fut élevée comme un garçon et qui deviendra colonel de la garde royale de sa majesté Marie-Antoinette. Bien sûr, il y a beaucoup de mélange entre le fictif et le réel mais on peut fort bien différencier les deux grâce à une narration très juste qui nous raconte les événements qui ont menés à la révolution française.À l’écoute de la série, les souvenirs fusaient de toute part… mais c’était assez morcelé puisqu’à l’époque je n’avais vu que quelques épisodes ici et là. J’ai cependant eu une grosse déception, celle de ne pas entendre la chanson du générique dont vous vous souvenez tous : « Lady, Lady oscar, elle est habillée comme un garçon… » Car le coffret est offert en langue japonaise et française mais le générique n’est offert que dans la version japonaise. Cependant, une grande joie m’a envahi, lorsqu’à l’écoute d’un épisode du premier coffret, j’ai pu entendre ladite chanson. Bizarrerie. On se demande comment cette édition a été montée parcequ’en plus, dans le deuxième coffret, un seul épisode est doublé avec des voix complètement différentes. Mis à part ces deux petits irritants, l’édition offerte est magnifique du côté de la qualité de l’image si on la compare aux désastreuses Mystérieuses cités d’or (par Imavision toujours) qu’on vendait à fort prix à l’époque (120$ pour le coffret à sa sortie!!!). Si vous les avez achetées, vous savez de quoi je parle, des images terne, tellement sales qui gâchent tout le plaisir des retrouvailles avec ces émissions qui ont bercé nos samedis matins. D’ailleurs le prix des deux coffrets de Lady Oscar en valent la peine, une trentaine de dollar pour chaque coffret contenant trois DVD.Les animations japonaise ont beaucoup évoluées avec le temps, mais ce coffret m’a permis de renouer avec ces personnages qui pleurent des larmes blanches comme du lait et avec ces séquences où l’image se fige et où on nous montre un dessin d’une Lady oscar qui se bat à l’épée accompagné du fameux « Tching ».Françis m’a dit que Mylène Farmer s’est beaucoup inspirée de Lady Oscar pour développer son look. Je parie qu’Anne Dorval s’en est inspirée aussi pour son personnage de Criquette Rockwell dans « Le Cœur a ses raisons » En effet, le fameux « Yaaaaaah!!!!!! » poussé par Lady Oscar lorsqu’elle se bat où lorsqu’elle est à cheval est le même que celui de Criquette lorsqu’elle fait du karaté. Bref, je recommande cette édition à tous les amants des animations japonaises, que vous l’ayez déjà vu ou non, vous serez certain de passer un bon moment. Et comme moi, cela vous donnera probablement le goût d’aller lire le manga qui est maintenant disponible en français.

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