Melanie C / Version of me

Pour son septième album solo en presque 20 ans Sporty Spice se décide enfin à revenir dans la zone électro qui avait donné ses deux seuls (plus ou moins) bons albums de début de carrière. Une belle production et un bon dosage entre morceaux orientés dancefloor et balades pop offrent ici un album pop plutôt sympa. Rien de transcendant mais un joli produit de saison agréable à écouter. C+

Lescop / Echo

Second album pour le français, quatre ans après un son coup de maître en forme de revival cold wave « à la française ». Problème, la recette est un peu trop la même et la sauce prend moins bien. Résultat, un album sympa qu’on écoute trois fois avant de l’archiver. Dommage.C-

Lady Gaga / Johanne

Nouveau changement de look et de style pour la Gaga, après l’épouvantable (et prétentieux) Artpop et le kitchissime Cheek to cheek avec Tony Bennett (qui faisait à lui seul l’intérêt de l’album). Son sixième album tente un mélange entre country, funk, pop, dance, rock, électronique et folk. Tout ça sur le vague thème de la famille et emballé comme un album d’americana. Gaga fait avec le son ce qu’elle faisait auparavant avec son look, un kaléidoscope qui nous perd un peu. Son qui fait parfois déjà un peu daté. À noter que la trentenaire essaye de moins gueuler, sans malheureusement toujours y parvenir. Malgré tout quelques tounes sont plutôt bien troussées et fort agréables. Mais au final on obtient un disque ni bon ni mauvais, a l’image des deux premiers singles. C’est tiédasse. C-

Agnes Obel / Citizen of glass

Le troisième album de la danoise ne déroge pas à la règle, épuré, calme et superbement produit. Un disque long en bouche et qui demande l’exploration de multiples réécoutes. Une première impression positive qui devrait se bonifier avec le temps. Langoureux. B-

Leonard Cohen / You want it darker

Un album au ton frais malgré un thème noir (la mort) le Cohen nouveau bénéficie grandement de la production du fiston, qui arrive à insuffler une touche de modernisme respectueux dans la musique du père. Probablement le disque le plus intéressant de l’octogénaire montréalais depuis son Ten new songs de 2001. Le disque d’un vivant qui regarde de lavant malgré le poids des ans. C 

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