Mike Braun et moi
Il y a des rencontres accidentelles qui vous marquent à vie. Un détail, une image, une photo, un texte. Tout petit mais tout à la fois immense.
L’apprentissage de sa propre psyché érotique provient souvent de ces rencontres fortuites.Je m’explique.
Flash back
Première moitié des glorieuses années 80. Michael, Madonna, Stephen King, Spielberg et les autres. Mais aussi le cahier XXX de ces défunts magazines papier (tel « Vidéo7 »), scellé en fin de revue, pour mieux exciter notre curiosité libidineuse.
En scrutant attentivement les listes de vente de films de cul par correspondance on pouvait parfois dénicher quelques images et pochettes de films X gay.
Régal pour les yeux adolescents.
L’avant Internet était riche en fantasmes. Une seule photo vous hantait des semaines durant. Elles étaient dures à trouver et n’en avait donc que plus de valeur. Il ne va pas sans dire qu’à 14 ans ça vous aide à mieux définir ce que vous aimez…
Donc, 1985 où 1986, je tombe sur cette photo de Mike Braun.
À l’époque je ne savais pas son nom et je m’en foutais, tout ce que je voyais c’était ce visage barbu suprêmement sexy et cette queue qui semblait si alléchante (d’autant plus que je n’en avais pas encore goûté ni vu de près une seule).
Bref, après l’avoir découpée, la dite photographie m’a suivi quelques années durant, alimentant mes pratiques onanistes, avant de disparaître je ne sais ou ni comment.
Et, là, en faisant une énième tentative de tri dans la montagne de photos de cul téléchargées du net qui encombrent mon disque dur, je retombe sur la fameuse image.
Près de 20 ans après.
Le gars est toujours aussi sexy, et, à bien y regarder, il a probablement du être un des déclencheurs majeurs de mon goût prononcé pour les hommes à la pilosité généreuse.
Morale de cette histoire : ce n’est pas par hasard que l’on tripe sur les grosses boules, les grosses queues ou les barbus. Tout chose à une origine et un point de départ.
Ainsi qu’un point d’arrivée. Yannick est lui aussi un beau barbu sexy non? Sauf que lui est à la fois bien réel et bien à moi! (PS : voleuse de mari s’abstenir…)