Grand grand étonnement de ma part face à cette star académicienne française (mouture 2001) qui semble tout faire pour ne pas ressembler à un rejeton formatté de la Star Academy… Son deuxième album, intitulé La femme chocolat est hautement addictif. Dès la première écoute je suis tombé sous le charme du premier single intitulé « J’traîne les pieds »… avec un refrain qui reste dans la tête et surtout le « p’tit cœur tout mou »! La chanson titre, une allégorie sur les amours débutantes est certes déroutante au niveau du texte mais c’est la musique très sixties (un peu comme ce que Kravitz avait fait à l’époque pour Vanessa Paradis) qui nous prend aux trippes.

Même les chansons en anglais sont bien, sur « I need a child » Olivia se fait un petit peu plus trash, avec des grosse guitares sales, une batterie qui sonne le garage, le piano Honky Tonk et les cuivres qui crée une ambiance de cabaret ou la chanteuse s’amuserait à aguicher les spectateurs.
« Les non-dits » composé par les Têtes Raides et chanté en duo avec Christian Olivier rappelle les meilleures chansons de Gainsbourg. Il y a aussi « Thérapie de groupe », une chanson totalement déjantée où évoluent des personnages totalement névrosés le tout sur une musique où la clarinette est omniprésente qui me fait beaucoup penser à la musique juive.
Mais personnellement, c’est sur « Quijote » qu’elle m’a prouvé qu’elle avait vraiment des couilles. Cette chanson en espagnol se démarque vraiment du lot. Un gros rock avec guitares électriques, accordéon, bruit de bottes et trompettes espagnoles. Vraiment efficace.

Juliette
a collaboré une seconde fois avec Olivia, elle lui avait composé la chanson titre de son premier album « J’aime pas l’amour ». Sur la femme chocolat elle a pondu « La petite voleuse » et on reconnaît bien sa signature.
Un album où on passe vraiment d’un univers à l’autre. J’ai vraiment voulu en connaître plus sur la fille et je suis allé sur son site internet. Malheureusement, tout est en construction et c’est vraiment pas joli. On dirait que ça a été construit lors d’un cours d’informatique en parascolaire par les enfants de la classe de première année de Mme Bouchard. Un p’tit peu plus de travail sur ce niveau serait bien apprécié.

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