Livre

René Goscinny, Sempé – Histoires inédites du petit Nicolas : tome 1
Je suis un fan du petit Nicolas que je trouvais très platte lorsque j’étais en âge de lire ses aventures. Vraiment, plusieurs m’ont dit qu’ils aimaient ça etc. Plus jeune, je me rappelle que je trouvais que ça faisait franchement snob de lire ces livres… c’était bon pour les petits enfants de Foutremont. Toujours est-il, qu’un après-midi d’été il y a quelques années j’ai décidé de me pitcher dans ces petites histoires très légères et aussi très courtes. On devient vite familier avec le monde de Nicolas, sa famille, ses amis, le bouillon. Bref, j’ai lu toute la collection durant l’été. N’ayant plus rien de nouveau à me mettre sous la dent, j’étais ravi lorsque j’ai reçu ce livre à Noël. Je l’ai lu de couvert à couvert une première fois… et il reste sur ma table de chevet. Le temps de lire une tite histoire avant de se coucher durant que mon chum prend sa douche. Le seul hic… c’est cher! Et cette année, ils ont sorti le tome 2… ils en avaient des fonds de tiroirs le Petit Nicolas!!!

Films/TV

1- The baroness and the pig.
(Attention gros contenu canadien méchant!) Je le mets en premier parceque c’est un film… Ça fait longtemps que c’est sorti, mais c’est pas grave. Je l’ai vu cette année. Un film canadien, tourné en vidéo. L’histoire se déroule à paris en 1887 à l’époque où les salons de bourgeoises se voulaient des attractions courues. Le film raconte l’histoire d’une enfant sauvage (Caroline Dhavernas) trouvée dans une porcherie par une riche baronne américaine (Patricia Clarkson). Cette dernière veut faire de l’enfant la nouvelle attraction de son salon où elle reçoit les invités dans un décor de photographies, de meubles extravagants… le tout éclairé à la lumière électrique. Mais la compétition est féroce entre les bourgeoises tenancières de salon et les excentricités de la baronne sont loin de plaire à son mari, un être fourbe et mesquin (Colm Feore). La baronne et sa protégée devront unir leurs forces pour déjouer toutes les conspirations dont elles sont victimes. Le tout est filmé dans une ambiance très théâtrale. Dommage que ce film n’ait pas eu les éloges qu’il méritait à l’époque de sa sortie. Le jeu des comédiens y est excellent. Il est certain que la facture « film tourné à la caméra vidéo » rebute dès le début de l’écoute parce que ça fait un peu cheap, mais tout est oublié lorsqu’on entre vraiment dans l’histoire.
2- Inside Deep Throath
Documentaire sur le fameux film porno des années 70. On en a entendu parler, le film a même donné son nom au fameux mouchard du WaterGate… Bref, un film qui a été tourné en six jours, qui a coûté 25,000$ et qui en a rapporté 600 millions. Le synopsis? Une femme se plaint de ne pas atteindre l’orgasme, elle consulte un docteur qui lui apprend qu’elle a un clitoris dans le fond de la gorge et qu’elle doit pomper le plus profond possible pour avoir ce qu’elle veut. Ouf! Mettant en vedette Linda Lovelace, qui plus tard, sera récupérée par les groupes féministes. Mme Lovelace dira de ce film qu’elle était sous l’emprise de certains hommes et que nous assistons à son viol lorsque nous regardons le film. Même Jackie Onassis a vu le film! Plusieurs personnes sont interviewés… dont Hugh Heffner et notre ami de toujours John Waters. Bien évidamment, les acteurs principaux et les réalisateurs sont toujours vivants et ils ont vieilli… C’est assez marrant de les voir raconter leurs prouesses d’antan!
3- Paper Clips
Un autre documentaire. Décidément, c’est mon année. C’est l’histoire de deux professeurs d’une petite ville du Sud des États-Unis qui décident d’organiser un projet pour leurs élèves. Le sujet : la Shoa. Le projet commence et les élèves apprennent que six millions de juifs ont été tués lors de cette période. Un élève a lors demandé… mais ça donne quoi 6 millions? Alors en projet, les étudiants ont trouvé des informations sur internet. Ils ont appris que dans certains pays, des gens avaient développés un code secret pour parler des victimes qu’ils avaient eu dans leur famille. Ces gens attachaient des trombones à leur col de chemise. Ils ont décidé de collectionner 6 millions de trombones, représentant chacune des victimes. Après la création d’un site internet et divers avis demandant aux gens d’envoyer des trombones, le projet est devenu de plus en plus gros, voire incontrôlable. Les trombones sont arrivés de tous les coins de la planète. Un bon documentaire sur lequel notre gouvernement de l’éducation devrait se pencher pour élaborer ses théories sur l’enseignement par projet! (Aussi, une mention spéciale, pour une fois, on ne passe pas sous silence la mort des homosexuels durant cette période historique)
4- Mondovino
Ce documentaire est à nous faire sortir de nos gonds! On y traite de la production et de la mise en marché des vins. On apprend qu’il y a bien des gens qui mettent de l’argent dans leurs poches avant que le produit arrive sur nos tables. Le film nous explique le prix exorbitant des vins français vendus en Amérique. Le tout vu à travers les témoignages de divers producteurs vinicoles français et californiens et bien sûr des représentant de la grosse compagnie Mondavie (la méchante) qui impose sa façon de faire le vin aux gentils français! Vraiment intéressant!
5- Who killed the electric car?
La voiture électrique a bel et bien existée. Majoritairement constitué de témoignages d’anciens conducteurs et d’anciens créateurs d’un projet pilote de la GM pour le développement d’une voiture électrique, ce documentaire nous montre comment les lobbys peuvent être forts et tuer dans l’œuf des projets révolutionnaires. Personnellement, je ne savais pas qu’un tel projet avait existé et on nous démontre l’efficacité de ce produit qui a été rappelé par son fabricant pour destruction immédiate… images à l’appui. Si la question de la voiture électrique est intéressante, le documentaire souffre d’un enrobage un peu trop télévision choc… bref, on emmène (lire manipule) subtilement le spectateur vers une ligne directrice déjà toute tracée pour stimuler l’indignation de ce dernier. Certaines questions primordiales sont occultées (ex : combien ça coûte pour faire un plein électrique?) Mais uniquement pour prendre connaissance de ce projet réduit en miettes, l’œuvre en vaut la peine.
Hors catégorie – Histoires d’hiver
Je sais je vous en ai déjà parlé, mais je l’ai eu en cadeau et j’en suis fort content! Une sortie quasi confidentielle mais au moins, on a le loisir d’écouter cette œuvre en DVD. Malheureusement, comme à peu près tous les films québécois réédités en DVD, il n’y a aucuns suppléments, l’image est assez claire mais pas remasterisée, il n’y a même pas de feuillet dans le boîtier… Le film est offert en langue française (5.1 et Dolby) et anglaise Bref, c’est le film qui compte, mais cette œuvre de François Bouvier aurait mérité mieux, surtout quand on pense qu’on nous sort un coffret du collectionneur du film C.R.A.Z.Y… qui était bien (sans plus) mais qui ne méritait pas tout le tintamarre qu’on lui a accordé.

Musique

1- Olivia Ruiz – La femme chocolat
Grand étonnement pour moi que cet album. Je l’écoute souvent, j’ai déjà commencé à contaminer mon entourage… et ça fonctionne. C’est varié dans les rythmes, dans les musiques dans les textes… bref l’ex-staracadémicienne la moins formatée a bien travaillé.
2- Scissor Sisters – Ta-Dah
Que dire! J’ai mis Olivia avant les Scissors! Oh infamie! En effet… sauf que les Scissors ont commencé à tourner sur Cité rock Matante et I don’t feel like dancing on commence à l’avoir entendue… ils l’ont même mis à mon party de bureau! Mais vraiment, c’est mon album anglophone préféré cette année.
3- Yusuf – Another cup
Mmmmm du bon vieux Cats Stevens comme ça faisait longtemps qu’on en avait pas entendu. Et des chansons que je voulais entendre depuis longtemps comme I think I see the Light (que j’avais entendu dans Harold et Maude) et une mention spéciale à Don’t let me be Misunderstood que Cindy Lauper m’avait fait connaître et que j’apprécie encore plus dans cette version.
4- Gwen Stefani – The Sweet Escape
J’ai beaucoup aimé Wind it up, le premier single de l’album. Mme Stefani a réussi à incorporer un échantillonnage assez surprenant celui de The Lonely goathered du film The Sound of Music (que j’adore!!!). Et elle va plus loin dans son clip où elle fait référence à différentes scènes de l’œuvre phare de Robert Wise! Le reste e l’album contient ce qu’elle fait de meilleur comme ce qu’elle fait de pire. Mentionnons du côté hits assurés la balade 4 in the morning qui fait vraiment No Doubt et Wonderful Life. Di côté on aurait pu s’en passer la très longue et platte Breaking Up et la très peu délicieuse Yummy. Même s’il s’agit ici de retrouvailles somme toute satisfaisante, on a comme un petit peu l’impression que Gwen a travaillé beaucoup plus sur l’emballage que sur le contenu.

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