Rebecca Makkai / The great believers: Un des meilleurs livres de 2018, lu dans la dernière semaine de l’année.Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.Un second grand livre sur le SIDA dans mon palmarès 2018 après le Jonas Gardell.Si on ajoute à ça le magnifique film 120 battements par minute, il est clair qu’une nouvelle génération s’approprie le génocide/tragédie qu’a été la maladie dans les années 80.Avec un ton sans concession et terriblement critique, que seul le passage du temps pouvait permettre, Rebecca Makkai s’attaque au ravages du virus et aborde la mort sous presque toutes ses déclinaisons. Du cancer au 11 septembre, en passant par le suicide, la tragédie du Bataclan, la grippe espagnole, les deux guerres mondiales, mais surtout et avant tout la dévastation que le SIDA a causé dans la communauté gay de Chicago des années 80 (en faisant un détour par le Paris des années 1920 puis 2010), le roman nous offre une réflexion sur l’art, l’amour et la mort. Le livre n’est certes pas des plus joyeux mais magnifiquement écrit et particulièrement bien documenté. Le grand roman américain de 2018 et un ajout obligé à mon top 5 de l’année.Résumé : In 1985, Yale Tishman, the development director for an art gallery in Chicago, is about to pull off an amazing coup, bringing in an extraordinary collection of 1920s paintings as a gift to the gallery. Yet as his career begins to flourish, the carnage of the AIDS epidemic grows around him. One by one, his friends are dying and after his friend Nico’s funeral, the virus circles closer and closer to Yale himself. Soon the only person he has left is Fiona, Nico’s little sister.Thirty years later, Fiona is in Paris tracking down her estranged daughter who disappeared into a cult. While staying with an old friend, a famous photographer who documented the Chicago crisis, she finds herself finally grappling with the devastating ways AIDS affected her life and her relationship with her daughter. The two intertwining stories take us through the heartbreak of the eighties and the chaos of the modern world, as both Yale and Fiona struggle to find goodness in the midst of disaster.

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