Lorsque la police a fait sa décente aux Katacombes au début des années 90, les policiers ont arrêté près de 150 gays pour être sur un lieu de débauche. La controverse engendrée par cette décente reste encore gravée dans nos mémoires. Si vous fréquentez des bars gay à Montréal aujourd’hui, vous retrouvez très peu de comportements à teneur sexuels. Les établissements ne veulent plus de problèmes avec les forces de l’ordre et découragent donc la possibilité de consommer sur place le sexe d’un tiers.

Il en va tout autrement chez les reproducteurs. Nos chers hétéros ont reçu la permission de baiser de la Cour suprême du Canada. Rien de moins. Les boîtes à culs peuvent opérer si elle rencontre 3 conditions.

Y a-t-il un préjudice physique ou moral aux participants?
Y a-t-il perte d’autonomie ou de liberté résultant de l’exposition du public?
La participation d’autrui peut-elle entraîner des comportements antisociaux?

Répondez non aux trois questions et même la gouverneure générale va y aller. Qu’en est-il des boîtes gays? Assisterons-nous au retour de comportement plus sexuel dans des lieux désignés à ces fins? Le sexe gay est-il plus amoral que le sexe hétéro? Va-t-on (re)devenir la capitale de la débauche en Amérique du Nord? Trop de question.

Sérieusement, reste à voir si les gays vont continuer de rentrer dans le moule du conformisme politiquement correct, plus blanc que blanc, ou si l’appel du cul identitaire sera plus important.

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