Mon nouveau téléphone cellulaire LG Chocolat TG800 n’aura pas fait long feu. L’appareil est totalement design. Plutôt que d’utiliser un clapet, LG nous offre un fermoir coulissant fort pratique à utiliser. Les touches de navigations sont tactiles, comme le sera entièrement le futur iPhone. L’écran est beau et offre une belle définition. La prise de photo et de vidéo est relativement standard. L’appareil glougloute de plaisir à chaque fonction. C’est peut-être un peu emmerdant pour les collègues de travail, mais tan pis pour eux, ils n’ont qu’à être tendance eux aussi.
J’ai donc été sur mon high jusqu’à ce que je le synchronise avec mon carnet d’adresses et mon agenda via iSync. Le téléphone est Bluetooth, mon Mac le reconnait. Mais iSync ne le prend pas en charge. Je cherche sur internet et me rends compte que LG, dans sa grande sagesse, n’a pas jugé bon d’utiliser le protocole de transferts standard utilisé par tous ses concurrents. Pas de synchronisation donc sur Mac. Je frustre.
Normalement, mon Mac se synchronise automatiquement avec mon téléphone pour m’alerter lorsque j’ai quelque chose de planifié dans mon agenda et pour mettre à jour mon carnet d’adresses. C’est une des joies du Mac et de la connectivité Bluetooth.
Le chocolat commence à gouter amer, je n’en veux plus. Pendant ma nuit de sommeil bouleversé par cette déception, ce scandale technologique, je décide de regarder sous Windows à quoi j’aurais droit. C’est pir que pir. Un logiciel maison de LG permet d’ajouter ses données, entrée par entrée, dans une fenêtre d’une laideur inégalée jusqu’à présent. On dirait plus une conception de la Coré du nord plutôt que du sud. Le coeur me lève. C’est décidément un beau téléphone, génial à utiliser. Mais LG a oublié de penser à la connectivité Windows et Mac. Dommage.
Rogers a cependant donné un excellent service, me rembourse sans délai. Le vendeur, surpris d’apprendre cette triste réalité sur son nouveau produit vedette, s’est excusé de la part de Rogers et m’a souhaité une bonne journée. Comme quoi qu’il n’y a pas que de mauvais vendeurs de cossins dans la vie.
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