Mac App Store, vers un contrôle absolu des vos logiciels ?
Lors du Keynote d’Apple d’hier, Steve Job a présenté une nouvelle solution qui sera disponible dans trois mois, le Mac App Store. Basé sur le succès rencontré via l’App Store de iPad, iPhone et iPod touch, Apple récidive avec une solution équivalente qui adresse maintenant les ordinateurs sous Mac OSX.
On reconnait la grande simplicité de téléchargement et d’installation d’application gratuite ou payante via l’App Store. Sorte de boutique virtuelle de logicielle, celle-ci permet une distribution rapide et efficace d’app, permet aux utilisateurs d’avoir une vue rapide de l’application, de la commenter, de recevoir facilement ses mises à jour.
Le principe est superbe et permet de générer rapidement du revenu, 70% du prix de vente va dans les poches du développeur, 30% dans celles d’Apple. J’imagine l’utilisateur moyen qui, en 2010, ne sait toujours pas faire la différence entre un dossier et un fichier (ne riez pas, c’est vrai), de pouvoir se procurer un logiciel en un clic, cela aidera grandement. Là où j’ai une sérieuse inquiétude, c’est face à l’ingérence d’Apple sur ce que j’utilise. Il est évident qu’avec un écosystème de ce type, Apple se réservera le droit, comme elle le fait déjà, de censurer des applications.
Protéger l’utilisateur face à un logiciel bogué, trompeuse voir infecter par du code malveillant est une chose. Rejeter une application qui ne conviendrait pas à la philosophie ou aux mœurs de l’entreprise en est une autre. Dans un premier temps, le Mac App Store sera un complément à l’installation traditionnelle de logiciel mais pour combien de temps? Vais-je conserver mon libre arbitre sur mon ordinateur personnel?
On reconnait la grande simplicité de téléchargement et d’installation d’application gratuite ou payante via l’App Store. Sorte de boutique virtuelle de logicielle, celle-ci permet une distribution rapide et efficace d’app, permet aux utilisateurs d’avoir une vue rapide de l’application, de la commenter, de recevoir facilement ses mises à jour.
Le principe est superbe et permet de générer rapidement du revenu, 70% du prix de vente va dans les poches du développeur, 30% dans celles d’Apple. J’imagine l’utilisateur moyen qui, en 2010, ne sait toujours pas faire la différence entre un dossier et un fichier (ne riez pas, c’est vrai), de pouvoir se procurer un logiciel en un clic, cela aidera grandement. Là où j’ai une sérieuse inquiétude, c’est face à l’ingérence d’Apple sur ce que j’utilise. Il est évident qu’avec un écosystème de ce type, Apple se réservera le droit, comme elle le fait déjà, de censurer des applications.
Protéger l’utilisateur face à un logiciel bogué, trompeuse voir infecter par du code malveillant est une chose. Rejeter une application qui ne conviendrait pas à la philosophie ou aux mœurs de l’entreprise en est une autre. Dans un premier temps, le Mac App Store sera un complément à l’installation traditionnelle de logiciel mais pour combien de temps? Vais-je conserver mon libre arbitre sur mon ordinateur personnel?
Orienté vers l’entreprise?
Cette solution pourrait par contre faire le bonheur des entreprises. À ce jour, une des grandes difficultés de gestion d’un parc informatique sous OSX est la gestion et le déploiement d’applications. Imaginez alors un compte d’entreprise qui permettrait d’acheter pour un nombre X de licences du logiciel Y, que les employez aurait accès à l’inventaire d’applications achetées par l’entreprise, d’un simple clic sur l’application, suivit d’une approbation, permettrait le déploiement de l’application à l’utilisateur sans aucune autre intervention.
Que celle-ci serait mise à jour de manière centralisée après l’approbation du gestionnaire de compte. Une sorte de Microsoft System Center à la sauce « self-service ». Un fantasme?