Ma crise de la quarantaine à officiellement commencée, mais ça a plutôt du bon finalement. Je m’explique. Je consomme de la musique en masse (en grosse grosse masse même). Toute la pop qui passe, j’écoute. Et je suis difficile, mais fidèle à une (très généreuse) poignée d’artistes. Ce qui n’empêche pas moult déceptions. Le truc c’est que depuis quelques mois il y en a eu un peu trop de ces déceptions, enfin c’est ce que je me disais jusqu’à ce que je réalise que je restai trop en attente vis à vis d’artistes de mon passé (bien souvent des années 80) et que ceux ci n’ont plus forcément le fun brillant de leurs années de gloire. J’approche 40 ans et mes oreilles ne sont pas tous les jours ce qu’elles furent quand elles fonctionnaient parfaitement. Mais ça n’excuse pas des choses comme celles qui ont jalonnées 2010.
Et j’en passe! Tous ces artistes visent le succès raisonnable et confortable en faisant dans le convenu. Ils se disent (malheureusement à raison) que la majorité de leur public a vieilli et veux donc quelque chose de son âge, même si a saveur du passé. En gros ils nous servent de la soupe et du manger mou. Sauf que moi ça ne m’intéresse plus. Ça m’emmerde. Je veux avoir du plaisir avec ma musique, du frisson, du fun, du nouveau. Les années 80 sont finies. Mortes. Comme Michael. Passons donc à autre chose au lieu de nous accrocher comme des moules frileuses à nos idoles de jeunesse, sinon on va finir par ressembler aux boomers avec Abba-Elvis-TheBeatles-TheRollingStones-PinkFloyd et les autres. Qu’ils pondent de la merde commerciale/convenue pour assurer leur retraite ou qu’ils ratent leurs projets (Seal ou Zazie – trop ambitieux – cette année) nous n’avons pas à rester fidèle à nos idoles d’hier comme s’il n’y avait rien d’autre à écouter. Surtout que, dans mon cas, mes oreilles achèvent. Je veux donc les nourrir de bonnes vibrations pour leurs bonnes années restantes.Et c’est pourquoi je me suis repus de musique de « jeunes » ces derniers mois. Gaga avait commencé mon virage l’année dernière, et en 2010 le bonheur est venu de sources inattendues, que parfois je conchiais par principe, ou parce ce que je les avais mal (voir pas) écoutées. L’année de mon iPod fut donc rythmée par Marina & the Diamonds, Kelis, Hurts, Swedish House Mafia, Cee-Lo Green, Robyn, Nicky Minaj, Kanye West (qui a accouché d’un chef d’oeuvre) et surtout (vu à quel point j’ai pu cracher dans sa soupe) Ke$ha. Elle est plutôt moche, vulgaire, avec un accent ricain bien bouseux, son public est composé de petites filles hystériques (OMG it’s Ke$haaaaaaa!) mais c’est trop le pied de l’écouter en allant bosser (ou en bossant d’ailleurs!) Rien que du fun. Et en plus elle a des vidéos plus rigolotes que Mylène (et Botox-free!)