GOLDORAK
Une totale réussite.
Scénaristique : pas de surenchère narrative inutile ici, ce sont la légèreté et la délicatesse qui prime. L’histoire n’a en fait que relativement peu de poids.
Graphique : c’est à tomber sur le cul. Chaque dessin, chaque vignette, suinte le respect, mais aussi le talent pur. On retrouve dans les dessins de l’album tout ce qu’on aurait voulu voir dans la série originale, tout ce qu’on griffonnait dans les coins de nos cahiers d’écoliers, et plus encore. Ces soucoupes! Ces vaisseaux!
Structurelle : littéraire Goldorak? Et bien oui! Titre du chapitre 6 : J’arracherai de mes mains le cœur d’Arctarus.
Et émotionnelle : il y a là quelque chose qui dépasse l’hommage et transcende le sujet. Cet album est une merveille de respect de l’œuvre originale mais aussi un acte de nostalgie mélancolique totalement tourné vers l’avant et non le passé.
Résultat, un bien bel épilogue à des souvenirs d’enfance chéris et qui, malgré qu’ils soient maintenant loin derrière nous, restent bien en vie grâce a ce genre d’initiative.
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa sœur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.