Lorsque qu’Apple choisit le format H.264 en avril 2005, ce n’était pas inocament. Ce format audio/vidéo, évolué du MPEG, avait reçu son homologation et est rapidement devenu un incontournable. Utilisé par les transmissions satellites, le câble télé, les streamings vidéo, la compression avec le format H.264 a été utilisé à toutes les sauces pour amener la HD dans nos appareils (il est dans les codecs et les conteneurs M4V, MP4, MKV, et autres).

Aujourd’hui, le H.265 est son grand frère. Il offre la possibilité de compresser beaucoup plus une vidéo, on parle de 50% de gain par rapport au H.264. C’est énorme. Imaginé un Blu Ray non compressé utilise environ 40Go pour un film de 2 heures. Une fois compressé, mais sans perte réelle, le film tombe à environ 8 Gig. Et bien pour le même film, on parlera alors de 4 Gig seulement.

Qui perd gagne…

Le perdant dans tout ça c’est la puissance processeur qui devra être utilisé pour décompresser la vidéo. En effet, si on compresse autant, on doit pallié autrement. Et ce sont les processeurs qui prendront la charge. Bonne nouvelle, car l’industrie a tellement réduit le format et augmenter la puissance qu’elle ne sait plus quoi en faire de ses processeurs (les ordinateurs n’ont plus besoin de plus de puissance, les appareils mobiles en ont encore besoin, mais doivent composer avec la consommation énergétique).

Un mal nécessaire?

On peut se questionner sur ce nouveau format. Bon, je vais utiliser moins de bandes passantes chez mon fournisseur internet, c’est bien. Ma prochaine télé 4K aura du contenu à son niveau, cool (si j’ai pas les yeux qui saignent!). Mais est une véritable révolution ou un incitatif à tout changer notre matériel qui est présent ici?

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