Miniaturiste - Critique du livre de Jessie Burton
Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan permettent à Nella de lever peu à peu le voile sur les mystères de la maison des Brandt, faisant tomber les masques de ceux qui l’habitent et mettant au jour de dangereux secrets.
LE bonbon, que dis-je le PAQUET de bonbon au complet de 2015 ! Ca se lit d’une traite, tout simplement parce que c’est totalement impossible d’arrêter. Moi qui pique du nez au bout de 10 pages le soir, j’ai quasiment passé une nuit blanche sur le premier (et ô combien brillant) roman de Jessie Burton. On est dans la zone là, celle du Parfum, de Caresser le velours, voir (ARGH ! C’est moi qui écris ça !!) celle des Mille automnes de jacob de Zoet. Pas étonnant que la jeune Burton soit devenu la coqueluche des lecteurs britons. Le rythme de Miniaturiste est implacable, la recherche foisonnante et jamais emmerdante et les personnages… Ils sont justes, fascinants, complexes et incroyablement humains dans leurs contradictions. À lire absolument si vous aimez avoir du plaisir.